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Le Tueur (The Killer)

É.-U. 2023. Thriller de David Fincher avec Michael Fassbender, Tilda Swinton, Charles Parnell. Après avoir raté un contrat, un tueur méthodique traque les deux assassins venus l'éliminer et qui, en son absence, ont violemment battu sa conjointe. Adaptation rigoureuse d'une BD française. Voix off plutôt lourde. Réalisation froide et précise. M. Fassbender excellent dans un rôle quasi abstrait. (sortie en salle: 27 octobre 2023)

13 ans + (violence)
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Le Tueur (The Killer)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2023. Thriller de David Fincher avec Michael Fassbender, Tilda Swinton, Charles Parnell.

Après avoir raté un contrat, un tueur méthodique traque les deux assassins venus l'éliminer et qui, en son absence, ont violemment battu sa conjointe. Adaptation rigoureuse d'une BD française. Voix off plutôt lourde. Réalisation froide et précise. M. Fassbender excellent dans un rôle quasi abstrait. (sortie en salle: 27 octobre 2023)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Andrew Kevin Walker
D'après l'oeuvre de Alexis Nolent
D'après l'oeuvre de Luc Jacamon
Photographie :
Montage :
Un tueur à gages s'apprête à exécuter un homme bien protégé, qui occupe l'étage entier d'un immeuble résidentiel parisien. Mais la balle atteint plutôt la jeune femme qui s'est placée à la dernière seconde devant sa cible. Rangeant son attirail en quatrième vitesse, le tueur froid et méthodique file à moto vers l'aéroport, où il prend un vol pour la République Dominicaine. Arrivé dans sa villa, il constate un grand désordre et des taches de sang un peu partout. Sa conjointe est à l'hôpital, violemment battue par deux assassins qui ont été engagés par son commanditaire pour l'éliminer. Remontant la piste du chauffeur de taxi qui a conduit à sa villa les deux exécutants, le tueur planifie minutieusement sa traque. De La Nouvelle-Orléans à Chicago, en passant par la Floride et New York.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les retrouvailles du réalisateur David Fincher et du scénariste Andrew Kevin Walker, 28 ans après l'iconique SEVEN, suscitaient beaucoup d'attentes. Leur adaptation de la BD des Français Alexis Nolent (alias Matz) et Luc Jacamon les ont en partie comblées. Toujours maître du langage filmique, Fincher (FIGHT CLUB, ZODIAC) offre une réalisation froide, précise, au cordeau. On pense par moments à THE AMERICAN d'Anton Corbijn ou THE LIMITS OF CONTROL de Jim Jarmusch. Et le scénario rigoureux de Walker, tel du papier à musique, décrit par le menu le modus vivendi du tueur, jamais nommé. La voix off, par laquelle ce dernier exprime sa philosophie, a cependant l'effet d'une béquille un peu lourde. Et si la séquence d'ouverture captive, les développements suivants manquent d'inspiration et génèrent peu de moments de cinéma mémorables. Michael Fassbender, en mode HUNGER et SHAME, défend tout en intériorité une machine à tuer impavide, mais qui demeure une sorte d'abstraction.

Texte : Louis-Paul Rioux

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