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La Griffe de fer (The Iron Claw)

G.-B. 2023. Drame biographique de Sean Durkin avec Zac Efron, Harris Dickinson, Jeremy Allen White. Au début des années 1980, l’ascension et la chute d’une famille de lutteurs dirigée d’une main de fer par le patriarche. Récit mêlant drame familial et masculinité toxique. Scénario linéaire et peu nuancé. Réalisation techniquement soignée. Compositions mémorables de H. McCallany et Z. Efron. (sortie en salle: 22 décembre 2023)

13 ans +
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La Griffe de fer (The Iron Claw)

13 ans + 13 ans +

G.-B. 2023. Drame biographique de Sean Durkin avec Zac Efron, Harris Dickinson, Jeremy Allen White.

Au début des années 1980, l’ascension et la chute d’une famille de lutteurs dirigée d’une main de fer par le patriarche. Récit mêlant drame familial et masculinité toxique. Scénario linéaire et peu nuancé. Réalisation techniquement soignée. Compositions mémorables de H. McCallany et Z. Efron. (sortie en salle: 22 décembre 2023)

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La célébrité du lutteur Jack Barton Adkisson, alias Fritz Von Erich, tenait à deux choses: la conviction avec laquelle il défendait son statut d’éternel méchant du ring, et la prise singulière qu’il avait créée - la griffe de fer -, capable de mettre un homme à genoux en moins de dix secondes. Depuis toujours, ses cinq enfants se savaient prédestinés à marcher dans ses pas. Ce qu'ils n'ont pas manqué de faire. Jusqu'à ce que la mort prématurée de l’aîné précipite leur éveil. Les inséparables frères Von Erich ont en effet pris conscience à ce moment de l'ascendant total de leur père sur leurs vies, par ailleurs teintées d’étranges rumeurs d’une malédiction ancestrale.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après les troublants MARTHA MARCY MAY MARLENE et THE NEST, le Canado-Américain Sean Durkin s’est inspiré d’une histoire vraie pour poursuivre son exploration de ce qui semble être le thème central de son oeuvre: l’emprise. Ce troisième long métrage, campé dans l’univers burlesque de la lutte, et explorant un sujet passablement exploité (la masculinité toxique), s’avère cependant moins convaincant et plus prévisible que les précédents. Limité par sa mise en scène soignée, mais sans nuance (les années de bonheur sont présentées de manière idyllique, les années de malheur comme une succession de tragédies), l’ensemble frôlerait la caricature si ce n'était de la justesse de ses interprètes; en particulier, Holt McCallany, qui compose un chef de clan aussi affable que terrifiant, et Zac Efron, dont la transformation en lutteur des années quatre-vingt s’avère étonnamment convaincante.

Texte : Georges Privet

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