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Mon crime

Mardi 30 Avril à 17:05 | CRAVESamedi 27 Avril à 13:55 | Super Écran 3

Fr. 2023. Comédie dramatique de François Ozon avec Nadia Tereszkiewicz, Rebecca Marder, Fabrice Luchini. Dans les années 1930, une jeune actrice peinant à percer devient célèbre après s’être faussement accusée du meurtre d’un producteur aux mains baladeuses. Charmant divertissement adapté d’une pièce de 1934. Mise en scène contrôlée. Regard distancié. Reconstitution d’époque impeccable. Manque de fantaisie. Jeu délibérément théâtral. (sortie en salle: 7 avril 2023)

Général
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Mon crime (Mon crime)

Général Général

Fr. 2023. Comédie dramatique de François Ozon avec Nadia Tereszkiewicz, Rebecca Marder, Fabrice Luchini.

Dans les années 1930, une jeune actrice peinant à percer devient célèbre après s’être faussement accusée du meurtre d’un producteur aux mains baladeuses. Charmant divertissement adapté d’une pièce de 1934. Mise en scène contrôlée. Regard distancié. Reconstitution d’époque impeccable. Manque de fantaisie. Jeu délibérément théâtral. (sortie en salle: 7 avril 2023)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
François Ozon
D'après la piéce de Georges Berr
D'après la piéce de Louis Verneuil
Photographie :
Musique :
Montage :
Paris, les années 1930. Jeune actrice n'arrivant pas à percer, Madeleine Verdier partage une piaule sous les toits avec sa meilleure amie, Pauline Mauléon, avocate à la recherche de clients. Après sa rencontre avec Montferrand, un producteur renommé dont elle a repoussé les avances, Madeleine est convoquée par la police judiciaire à titre de témoin. Montferrand a en effet été assassiné, apparemment quelques minutes après le départ de la jeune actrice. Accompagnée de Pauline, cette dernière rencontre le juge d’instruction et en vient à s’accuser faussement du meurtre du producteur. Défendue au tribunal par son amie, qui plaide la légitime défense, Madeleine forge son personnage de victime des hommes, devenant du coup la coqueluche du tout-Paris.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ozon détourne ici une pièce de 1934 pour parler des femmes et du cinéma, les deux grands thèmes au centre de son oeuvre. On peut y voir aussi une métaphore sur la notion même du jeu d’acteur, où l’émotion doit passer par le mensonge pour atteindre la vérité. La mise en scène est contrôlée de bout en bout, et le regard, finement distancié, comme dans HUIT FEMMES ou PETER VON KANT également des adaptations théâtrales. La reconstitution d’époque est impeccable et les dialogues font mouche, Fabrice Luchini et Dany Boon se délectant dans la meilleure scène du film où le premier fait du Jouvet et le second, du Raimu. Isabelle Huppert est survoltée alors que les jeunes Nadia Tereszkiewicz et Rebecca Marder adoptent un style de jeu délibérément théâtral. Il n’y a donc rien à redire sur l’exécution de ce 22e film de François Ozon, mais il y manque le grain de folie et de fantaisie qu’on trouvait, par exemple, dans MA LOUTE de Bruno Dumont, et qui aurait fait de ce charmant divertissement une oeuvre plus marquante.

Texte : Éric Fourlanty

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