É.-U. 2023. Thriller de David Ayer avec Jason Statham, Josh Hutcherson, Jeremy Irons. En exerçant une terrible vengeance, un justicier solitaire évente le secret de son appartenance à une dangereuse organisation clandestine. Série B solide mais réactionnaire. Scénario habilement manipulateur. Mise en scène musclée et énergique. Interprétation oscillant constamment entre le premier et le second degré. (sortie en salle: 12 janvier 2024)
En exerçant une terrible vengeance, un justicier solitaire évente le secret de son appartenance à une dangereuse organisation clandestine. Série B solide mais réactionnaire. Scénario habilement manipulateur. Mise en scène musclée et énergique. Interprétation oscillant constamment entre le premier et le second degré. (sortie en salle: 12 janvier 2024)
Dans la mythologie tordue de THE BEEKEEPER, les "apiculteurs" forment une sorte de milice du dernier recours, qui "expose la corruption"; afin de "protéger la ruche". De là à y voir une entreprise réactionnaire ciblant la base "trumpienne", il n’y a qu’un pas. Au-delà de cette donnée plutôt rance, le film de David Ayer (scénariste de TRAINING DAY et DARK BLUE, mais aussi réalisateur de FURY et THE TAX COLLECTOR) se présente comme une série B limitée mais solide, prévisible mais efficace. Le genre de film qui ne réinvente pas la roue, mais qui sait la faire tourner: scénario habilement manipulateur, mise en scène énergique, interprétation oscillant entre le premier et le second degré. Face à un Jason Statham plus monolithique que jamais, Jeremy Irons joue l'antagoniste vénéneux avec un panache, une ironie et un plaisir contagieux. Au final, THE BEEKEEPER est à l’image de son héros; un homme de peu de mots, qui exécute proprement le sale boulot. Ni plus, ni moins.
Texte : Georges Privet