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L'Été dernier

Fr. 2023. Drame de moeurs de Catherine Breillat avec Léa Drucker, Samuel Kirsher, Olivier Rabourdin. Une avocate à la protection de l'enfance a une liaison avec le fils adolescent de son mari, né d'une précédente union. Remake fiévreux du film danois "Queen of Hearts". Prépondérance de gros plans de visages, dans une réalisation par ailleurs plutôt classique. Excellente L. Drucker.

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L'Été dernier (L'Été dernier)

Fr. 2023. Drame de moeurs de Catherine Breillat avec Léa Drucker, Samuel Kirsher, Olivier Rabourdin.

Une avocate à la protection de l'enfance a une liaison avec le fils adolescent de son mari, né d'une précédente union. Remake fiévreux du film danois "Queen of Hearts". Prépondérance de gros plans de visages, dans une réalisation par ailleurs plutôt classique. Excellente L. Drucker.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Catherine Breillat
D'après l'oeuvre de Maren Louise Käehne
D'après l'oeuvre de May el-Toukhy
Photographie :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Enchanté Films
Avocate à la protection de l’enfance, Anne vit dans une banlieue parisienne cossue avec son mari Pierre, chef d’entreprise, et les deux fillettes asiatiques qu’ils ont adoptées. À la suite d’une incartade à son école secondaire, Théo, fils de Pierre issu d’une précédente union, vient vivre chez ce dernier pour l’été. D’abord agressifs, les rapports entre l'adolescent et sa belle-mère se font de plus en plus chaleureux, au point que, lors de l’absence de Pierre, parti en voyage, ils couchent ensemble. Au cours d’une fête d’enfants, les amants imprudents sont aperçus par la soeur d’Anne, une coiffeuse qui lui a toujours envié sa réussite.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Remake du film danois QUEEN OF HEARTS, L’ÉTÉ DERNIER marque un retour en forme pour Catherine Breillat, près de 10 ans après son dernier opus, le douloureux et autobiographique ABUS DE FAIBLESSE. Sans surprise de la part de la réalisatrice de ROMANCE et À MA SOEUR, les scènes de sexualité sont très charnelles, bien que moins explicites qu’à l’habitude. Et pour une rare fois, Breillat filme le désir masculin, en gros plan. D’ailleurs les visages captés au plus près, avec une tension sourde, constituent la principale signature stylistique du film, pour le reste plutôt classique. En opposition à la mise en scène léchée et glaciale de son modèle danois. Sensuel et aguicheur, Samuel Kircher joue l’adolescence butée et insouciante avec conviction. En cordonnière mal chaussée, Léa Drucker, pleine d'aplomb, livre une des meilleures prestations de sa carrière. (Texte rédigé en mai 2023, dans le cadre du Festival de Cannes)

Texte : Louis-Paul Rioux

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