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Il vit en nous (It Lives Inside)

É.-U. 2023. Drame d'horreur de Bishal Dutta avec Megan Suri, Neeru Bajwa, Mohana Krishnan. Lors d’une altercation avec son ex-meilleure amie, une étudiante américaine d'origine indienne libère involontairement une entité démoniaque ancestrale. Suspense efficace sur le thème de l'intégration. Emploi habile de marqueurs culturels. Récit un peu trop collé aux codes du genre. Réalisation compétente. M. Suri convaincante. (sortie en salle: 22 septembre 2023)

13 ans + (horreur)
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Il vit en nous (It Lives Inside)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

É.-U. 2023. Drame d'horreur de Bishal Dutta avec Megan Suri, Neeru Bajwa, Mohana Krishnan.

Lors d’une altercation avec son ex-meilleure amie, une étudiante américaine d'origine indienne libère involontairement une entité démoniaque ancestrale. Suspense efficace sur le thème de l'intégration. Emploi habile de marqueurs culturels. Récit un peu trop collé aux codes du genre. Réalisation compétente. M. Suri convaincante. (sortie en salle: 22 septembre 2023)

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Entract Films
Samidha, née de parents indiens, vit dans une petite ville américaine aux côtés de sa très traditionnelle mère et de son père. L’étudiante déplore la condescendance de ses camarades de classe, d'où sa crainte de ne pas parvenir à bien s'intégrer, une fois adulte, dans la société américaine. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle a autrefois rejeté Tamira, d'origine indienne, qui était sa meilleure amie. Depuis quelques temps, cette dernière erre dans les couloirs du lycée, tenant à la main un étrange pot de verre. D’après elle, l’objet contiendrait un démon ancestral connu pour s’en prendre aux personnes dépressives ou craintives. Refusant de croire à ces vieux racontars, Samidha brise le bocal.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Des producteurs de GET OUT, US et BLACKKKLANSMAN nous parvient cette petite série B, incorporant (c'est rare) quelques éléments de la culture indienne. Fort de cette idée porteuse, Bishal Dutta signe un premier long métrage de bonne facture, dans lequel les angoisses de la protagoniste servent de terreau fertile au pishach, mangeur de chair dans la mythologie hindoue. Cette originalité, à laquelle l'auteur faufile une évocation pertinente du malaise de l'immigration, pimente agréablement une intrigue somme toute conventionnelle. Les effets de terreur, peu nombreux, sont bien ménagés. La mise en scène est compétente (si l’on excepte la trame sonore stridente) et les effets visuels sont soignés, malgré un budget visiblement limité. Portant presque tout le film sur ses épaules, Megan Suri (MISSING, THE MISEDUCATION OF BINDU) campe avec aplomb une jeune femme qui apprend à la dure à composer avec son héritage culturel. (Texte rédigé en août 2023, dans le cadre du Festival Fantasia de Montréal)

Texte : Charles-Henri Ramond

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