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Le Huitième étage, jours de révolte

Can. 2023. Docufiction de Pedro Ruiz avec Martin Dubreuil, Jacques Lanctôt, Luis Alberto Garcia. Exilé à Cuba pendant trois ans avec ses complices du FLQ à la suite des événements d'octobre 1970, Jacques Lanctôt retourne sur les lieux, 50 ans plus tard. Portrait honnête d'un homme de conviction. Mélange un peu fastidieux d'entrevues et de reconstitutions. Réalisation assez inventive. M. Dubreuil attachant en alter ego de Lanctôt. (sortie en salle: 27 octobre 2023)

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Le Huitième étage, jours de révolte (Le Huitième étage, jours de révolte)

Can. 2023. Docufiction de Pedro Ruiz avec Martin Dubreuil, Jacques Lanctôt, Luis Alberto Garcia.

Exilé à Cuba pendant trois ans avec ses complices du FLQ à la suite des événements d'octobre 1970, Jacques Lanctôt retourne sur les lieux, 50 ans plus tard. Portrait honnête d'un homme de conviction. Mélange un peu fastidieux d'entrevues et de reconstitutions. Réalisation assez inventive. M. Dubreuil attachant en alter ego de Lanctôt. (sortie en salle: 27 octobre 2023)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pedro Ruiz
D'après le livre de Jacques Lanctôt
Musique :
Montage :
Montréal, automne 1970. En échange de la libération de l'attaché commercial britannique James Richard Cross, les membres de la cellule du FLQ qui l'avaient kidnappé, Jacques Lanctôt en tête, obtiennent du gouvernement fédéral d'être conduits à Cuba, pour un exil d'une durée indéterminée. Cinquante ans plus tard, Lanctôt revient seul sur l'île antillaise, retrouvant l'hôtel de La Havane où il a logé avec sa femme, leurs deux enfants et ses compagnons d'armes pendant presque trois ans. Au fil de ses souvenirs d'exil, parfois douloureux, l'ex-felquiste renoue avec un pays où l'amour de la culture et le sentiment révolutionnaire sont toujours aussi vivants.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quatre ans après SUR LES TOITS HAVANE, Pedro Ruiz retourne à Cuba pour cette adaptation chaleureuse du livre "Les Plages de l'exil" de Jacques Lanctôt. À travers le portrait honnête d'un homme de conviction, qui n'a jamais renoncé à ses idéaux politiques, le cinéaste poursuit sa célébration de la culture et du mode de vie cubains, par un traitement assez inventif, traversé de jolis éclairs poétiques. Sans doute par manque de moyens financiers, le récit au passé oblitère tout l'entourage de Lanctôt, accentuant du coup le sentiment de solitude de l'exilé, réduit à se confier la plupart du temps à un barman philosophe. Cela dit, le mélange d'entrevues et de reconstitutions dramatiques apparaît parfois un peu fastidieux. Et ce, malgré le jeu attachant du toujours solide Martin Dubreuil, en alter ego de Lanctôt.

Texte : Louis-Paul Rioux

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