L'avis de Mediafilm

Plusieurs échecs commerciaux récents (BLACK ADAM, SHAZAM 2, MORBIUS, THE FLASH) semblent signaler un certain désintérêt du grand public pour les films de superhéros. Qu'à cela ne tienne, BLUE BEETLE retourne aux origines du genre, via un scénario simple et naïf, au charme presque vieillot. Présenté comme "le premier film de superhéros latino", le film est délesté de l'encombrement narratif et de la lourdeur tragique qui ont plombé tant de spécimens du genre pour s’axer résolument sur les valeurs familiales et l’émotion. La modestie du budget est évidente dans la qualité - très moyenne - des décors et effets spéciaux. Mais cette économie semble avoir poussé le réalisateur Angel Manuel Soto (CHARM CITY KINGS) à se concentrer sur l’essentiel: le scénario et les performances d'acteurs, desquelles on retient celle de George Lopez, amusant en inventeur conspirationniste et paranoïaque.

Georges Privet