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Benninger

Can. 2023. Documentaire de Étienne Desrosiers . Établi en Inde depuis 1971, l’architecte Christopher Benninger revient sur son parcours et raconte comment il a pensé huit de ses oeuvres majeures. Approche narrative fragmentée, privilégiant l’atmosphère. Musique singulière. Analyse manquant d'originalité. Dernier tiers abstrait, silencieux et radical. (sortie en salle: 3 novembre 2023)

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Benninger (Benninger)

Can. 2023. Documentaire de Étienne Desrosiers .

Établi en Inde depuis 1971, l’architecte Christopher Benninger revient sur son parcours et raconte comment il a pensé huit de ses oeuvres majeures. Approche narrative fragmentée, privilégiant l’atmosphère. Musique singulière. Analyse manquant d'originalité. Dernier tiers abstrait, silencieux et radical. (sortie en salle: 3 novembre 2023)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
Producteurs :
L’architecte indo-américain Christopher Benninger revient sur son parcours et raconte comment il a pensé huit de ses oeuvres majeures, dont le India House, à Pune au Maharashtra, qui lui sert de résidence et de studio. Intégrant l’architecture traditionnelle indienne au coeur d’un style moderniste occidental, Benninger a sans cesse voulu fusionner son art avec le tissu urbain, humain et naturel qui l’environne.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après s’être intéressé à l'architecture québécoise (ROGER D’ASTOUS, LEAVING DEHLI), Étienne Desrosiers explore le travail de Christopher Benninger, figure majeure de l’architecture en Inde. Mêlant entrevues avec son sujet, archives et observations du quotidien d’habitants ou de travailleurs au centre des créations de l’architecte, l’approche narrative fragmentée privilégie la création d’une atmosphère diffuse à un développement structuré. Au son de violoncelles et de clarinettes, le film analyse (sans grande originalité, il est vrai) les influences de Benninger, mais aussi ses réflexions sur l’urbanisme et tout particulièrement sur l’intégration des éléments architecturaux au sein d’un espace de vie. Dans le dernier tiers, Desrosiers fait l'heureux choix d'abandonner l’étude des oeuvres au profit d’une observation abstraite, silencieuse et radicale de la façon dont celles-ci interagissent avec les humains et la nature. Jusqu’à ce qu’il ne reste plus à l’écran que l’essentiel: les murs, et les êtres qui les habitent.

Texte : Céline Gobert

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