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Un Petit frère

Fr. 2022. Chronique de Léonor Serraille avec Annabelle Lengronne, Stéphane Bak, Ahmed Sylla. Les joies et les épreuves vécues par une Ivoirienne et ses deux fils, qui ont immigré en France au milieu des années 1980. Récit au long cours sincère, découpé en trois parties inégalement réussies. Réalisation vivante, privilégiant le réalisme. A. Lengronne très solide dans le rôle-pivot de la mère.

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Un Petit frère (Un Petit frère)

Fr. 2022. Chronique de Léonor Serraille avec Annabelle Lengronne, Stéphane Bak, Ahmed Sylla.

Les joies et les épreuves vécues par une Ivoirienne et ses deux fils, qui ont immigré en France au milieu des années 1980. Récit au long cours sincère, découpé en trois parties inégalement réussies. Réalisation vivante, privilégiant le réalisme. A. Lengronne très solide dans le rôle-pivot de la mère.

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Au milieu des années 1980, Rose, Ivoirienne au caractère bien trempé, immigre en France avec ses fils Jean et Ernest, âgés respectivement de 10 et 5 ans. Engagée comme femme de chambre dans un hôtel parisien grâce aux contacts de sa cousine qui les héberge, Rose s'amourache d'un client de passage, qu'elle décide de suivre à Rouen. Mais leur relation tourne court, au grand dam de Jean. Autrefois garçon doué promis à un brillant avenir, ce dernier, au seuil de l'âge adulte, délaisse ses études et sombre dans la petite délinquance. Sur les conseils de son nouveau mari, Ivoirien comme elle, Rose renvoie l'aîné dissipé dans son pays natal. Cette décision est très mal accueillie par Ernest, très attaché à son frère. Des dizaines d'années plus tard, alors qu'il est devenu professeur stagiaire de philosophie dans un lycée, le fils cadet retrouve sa mère, avec laquelle il avait coupé les ponts.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Lauréate de la Caméra d'or à Cannes en 2017 pour le pétillant et jouissif JEUNE FEMME, Léonor Serraille signe un deuxième long métrage au ton très différent, inspiré de la vie du père de ses enfants. Sincère et bien observé, le récit, mis en scène avec vigueur et réalisme, est découpé en trois époques, de manière à suivre à tour de rôle les destins de la mère, du fils aîné et du cadet. Or, après une première partie engageante, le film perd de sa cohérence à mi-parcours, rendant difficilement crédible et touchante la soudaine descente aux enfers de Jean. La réalisatrice boucle cependant la boucle de manière satisfaisante, sur une note d'un bel optimisme. Dans le rôle-pivot de la mère, à des âges différents, Annabelle Lengrone est très solide. (Texte rédigé en mai 2022, dans le cadre du Festival de Cannes)

Texte : Louis-Paul Rioux

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