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Theodore Ushev: Liens invisibles (Theodore Ushev: Unseen Connections)

Can. 2022. Documentaire de Borislav Kolev . Portrait du cinéaste d’animation canado-bulgare Theodore Ushev, traçant des liens entre la vie du réalisateur, ses convictions politiques et son parcours artistique. Approche classique d’un artiste exceptionnel. Mises en situations révélatrices. Montage créant des rapprochements fertiles. Propos éclairants et présence chaleureuse de T. Ushev. (sortie en salle: 19 mai 2023)

Général
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Theodore Ushev: Liens invisibles (Theodore Ushev: Unseen Connections)

Général Général

Can. 2022. Documentaire de Borislav Kolev .

Portrait du cinéaste d’animation canado-bulgare Theodore Ushev, traçant des liens entre la vie du réalisateur, ses convictions politiques et son parcours artistique. Approche classique d’un artiste exceptionnel. Mises en situations révélatrices. Montage créant des rapprochements fertiles. Propos éclairants et présence chaleureuse de T. Ushev. (sortie en salle: 19 mai 2023)

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ONF
En 2021, un sondage international a désigné Theodore Ushev comme étant le cinéaste d’animation le plus influent des 25 dernières années. Et pour cause, de "Tower Bawher" à "Vaysha l'aveugle" en passant par "Physique de la tristesse", ses films - célébrés aux Oscars comme au Festival d’Annecy - ont remporté plus de 200 prix à travers le monde. Alors que le Canadien d'adoption retournait dans sa Bulgarie natale pour y réaliser son premier film en prise de vue réelles (PHI 1.618), Borislav Kolev lui a proposé de réaliser un documentaire illustrant les "liens invisibles" qui unissent les différents aspects de sa vie, ses influences artistiques, ses convictions politiques, son enfance en Bulgarie et sa découverte de l’Amérique.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce film sur un créateur exceptionnel est rarement à la hauteur de son sujet. Il n’en reste pas moins intéressant dans la mesure où il offre à la fois un bon portrait de l’artiste, une initiation intelligente à son oeuvre et des pistes de réflexions fertiles sur les liens, visibles et invisibles, qui unissent l’homme, ses films et ses convictions. Qu’elle suive Ushev donnant une classe de maître dans son ancienne école, retrouvant des amis musiciens de longue date ou visitant sa mère chez elle, la caméra de Borislav Kolev sait garder ses distances et se concentrer sur l’essentiel. L’ensemble est grandement fortifié par le charisme personnel d’Ushev, qui s’avère un sujet de documentaire idéal, volontaire mais pudique, ouvert mais discret. Ses qualités personnelles compensent largement pour les lacunes de ce film somme toute sympathique, mais dont le principal problème est de porter un regard un peu trop conventionnel sur un artiste qui ne l'a jamais été.

Texte : Georges Privet

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