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Sugar

Can. 2022. Thriller de Vic Sarin avec Katherine McNamara, Jasmine Sky Sarin, Éric Bruneau. Une influenceuse et sa nouvelle disciple sont bernées par un escroc, qui leur offre une croisière de luxe de Montréal à Sydney, pour faire entrer illégalement de la drogue en Australie. Adaptation à rabais d’une “histoire vraie” romancée. Scénario mince comme un tweet. Réalisation digne d’Instagram. Acteurs prisonniers de personnages synthétiques.

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Sugar (Sugar)

Can. 2022. Thriller de Vic Sarin avec Katherine McNamara, Jasmine Sky Sarin, Éric Bruneau.

Une influenceuse et sa nouvelle disciple sont bernées par un escroc, qui leur offre une croisière de luxe de Montréal à Sydney, pour faire entrer illégalement de la drogue en Australie. Adaptation à rabais d’une “histoire vraie” romancée. Scénario mince comme un tweet. Réalisation digne d’Instagram. Acteurs prisonniers de personnages synthétiques.

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Chloe peine à rembourser les sommes qu’elle a empruntée à la pègre. Quant Jules, un de ses amis aux activités parfois troubles, lui offre la possibilité d’éponger ses dettes, l'influenceuse s’associe à une jeune fan naïve, Mélanie, qui ne demande pas mieux que de se joindre à leur projet. Le plan: gagner un peu d’argent en servant de compagnes occasionnelles aux amis de Jules durant une croisière de luxe de sept semaines qui les mènera de Montréal à Sydney, en Australie. Mais les deux jeunes femmes ne se doutent pas qu’en acceptant, elles intègrent malgré elles un vaste réseau de trafiquants de drogues.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Première tentative d’Amazon Prime pour offrir à ses abonnés du “contenu canadien”, cette adaptation à rabais d’un fait divers grossièrement romancé n’augure rien de bien. Réduisant l’histoire vraie de Mélina Roberge et Isabelle Lagacé aux dimensions d’un scénario schématique en forme de tweet, le réalisateur Vic Sarin (A MOTHER’S NIGHTMARE, A DAUGHTER’S NIGHTMARE, A SURROGATE’S NIGHTMARE) nous inflige une production aux airs de statut Instagram, aussi visiblement dépourvue de moyens que d’idées. Écrit et mis en scène platement, l’ensemble s’acquitte mollement du strict minimum syndical. Quant aux acteurs, ils font vaillamment ce qu’ils peuvent avec leurs personnages synthétiques. Deux brèves apparitions d’Armand Assante (abonné aux rôles de mafieux) et quelques beaux plans aériens (qui semblent sortis d’un autre film), font brièvement entrevoir la possibilité d’une oeuvre plus soignée que celle qui nous est offerte ici. Mais la fin – abrupte et platement informative – ramène vite l’ensemble à sa nature de pur produit de consommation, aussi vite vu qu’oublié.

Texte : Georges Privet

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