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Subtraction (Tafrigh)

Fr. 2022. Drame de Mani Haghighi avec Navid Mohammadzade, Taraneh Alidoosti, Ali Bagheri. À Téhéran, une monitrice d'auto-école et son mari découvrent qu'un autre couple, physiquement identique, mène une vie parallèle ailleurs dans la ville. Thriller psychologique tendu aux thèmes audacieux. Dénouement tordu. Réalisation un peu brouillonne et relâchée. Bonnes compositions des deux interprètes. (sortie en salle: 7 juillet 2023)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Subtraction (Tafrigh)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Fr. 2022. Drame de Mani Haghighi avec Navid Mohammadzade, Taraneh Alidoosti, Ali Bagheri.

À Téhéran, une monitrice d'auto-école et son mari découvrent qu'un autre couple, physiquement identique, mène une vie parallèle ailleurs dans la ville. Thriller psychologique tendu aux thèmes audacieux. Dénouement tordu. Réalisation un peu brouillonne et relâchée. Bonnes compositions des deux interprètes. (sortie en salle: 7 juillet 2023)

Genre :
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Farzaneh, monitrice d'auto-école à Téhéran, aperçoit son mari Jalal entrant dans l'appartement d'une autre femme. Croyant qu'il la trompe, elle le confronte. Il affirme qu'il était à l'extérieur de la ville, mais Farzaneh ne le croit pas. Pour en avoir le coeur net, Jalal décide d'aller lui-même visiter l'appartement où sa femme dit l'avoir vu. Il rencontre alors Bita, qui ressemble à Farzaneh comme deux gouttes d'eau. Puis, sur une photo dans le salon, il aperçoit son propre sosie. Il s'agit du mari de Bita. Farzaneh et Jalal, vraisemblablement plus heureux mais moins financièrement à l'aise, attendent un enfant, tandis que Bita et son époux ont déjà un garçon. La rencontre entre les quatre individus déclenche une série d'incidents et de trahisons.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'Iranien Mani Haghighi crée la surprise avec ce thriller psychologique hitchcockien au dénouement tordu, son huitième long métrage en carrière. Taraneh Alidoosti et Navid Mohammadzadeh, qui interprètent chacun deux personnages, livrent de remarquables performances, appuyées par un scénario habilement ficelé, tout en subtilités. Malgré la nature complètement invraisemblable de l’intrigue, on croit à chacune de leurs réactions, à chaque tournant. La mise en scène, cependant, n'est pas à la hauteur du propos. Le cinéaste surexploite divers motifs et procédés (la pluie, les jeux d’ombres) pour maintenir artificiellement la tension. Le film souffre également d’une colorisation inégale et d’effets spéciaux bas de gamme. Néanmoins LES OMBRES PERSANES a l'audace d'aborder avec aplomb les rôles de genres et les clivages sociaux en Iran.

Texte : Olivier Du Ruisseau

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