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Rosie

Can. 2022. Comédie dramatique de Gail Maurice avec Melanie Bray, Keris Hope Hill, Constant Bernard. En 1984, une artiste fauchée qui évolue dans le milieu queer montréalais a, soudainement et contre son gré, la charge de sa petite nièce d’origine autochtone, fille de sa défunte soeur adoptive. Portrait de marginaux plutôt charmant mais malhabile. Intrigue prévisible. Réalisation frôlant l'amateurisme. Belle reconstitution d’époque. Personnages attachants mais peu consistants. Interprétation très inégale. (sortie en salle: 2 décembre 2022)

Général
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Rosie (Rosie)

Général Général

Can. 2022. Comédie dramatique de Gail Maurice avec Melanie Bray, Keris Hope Hill, Constant Bernard.

En 1984, une artiste fauchée qui évolue dans le milieu queer montréalais a, soudainement et contre son gré, la charge de sa petite nièce d’origine autochtone, fille de sa défunte soeur adoptive. Portrait de marginaux plutôt charmant mais malhabile. Intrigue prévisible. Réalisation frôlant l'amateurisme. Belle reconstitution d’époque. Personnages attachants mais peu consistants. Interprétation très inégale. (sortie en salle: 2 décembre 2022)

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En 1984, Frédérique, artiste évoluant dans le milieu queer montréalais a, soudainement et contre son gré, la charge de Rosie, sa nièce d'origine autochtone, fille de sa soeur adoptive, qui vient de décéder. Alors qu'elle s'attache à la petite orpheline, Frédérique perd son emploi et est évincée de son appartement, faute de pouvoir en payer le loyer. Avec l’aide de Mo et Flo, ses deux meilleurs amis non-binaires, l'artiste tente de trouver un toit à Rosie, afin de lui donner un peu de sécurité et d’amour. Or, malgré son jeune âge, cette dernière se méfie déjà des promesses, trop souvent non tenues, des adultes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec ce premier long-métrage, inspiré de son court-métrage éponyme, la cinéaste métis Gail Maurice conjugue les multiples identités qui composent une ville comme Montréal, même en 1984, alors que les termes “allochtone”, “queer” ou “cisgenre” n’étaient pas encore usuels. Ce brassage d’individualités fortes, et le soin apporté à la reconstitution d’époque – tant dans la direction artistique que dans la trame sonore – , sont les deux grands atouts de ce film plutôt charmant mais malhabile. L’intrigue est prévisible à chaque détour et, bien qu’attachants, ces personnages de marginaux manquent de consistance, se définissant uniquement par ce qu’il leur arrive. De plus, la réalisation est si amateure et l’interprétation, si inégale qu’on peine à croire à leur histoire.

Texte : Éric Fourlanty

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