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Riceboy Sleeps

Can. 2022. Drame de Anthony Shim avec Choi Seung-yoon, Ethan Hwang, Dohyun Noel Hwang. Dans les années 1990, la relation entre une mère et son fils, qui ont immigré de la Corée du Sud à la Colombie-Britannique à la suite d’un drame familial. Récit semi-autobiographique aux ficelles classiques. Mise en scène réfléchie et personnelle. Caméra mouvante, immersive. Tendance au mélodrame. Beau duo mère et fils. (sortie en salle: 17 mars 2023)

Général
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Riceboy Sleeps (Riceboy Sleeps)

Général Général

Can. 2022. Drame de Anthony Shim avec Choi Seung-yoon, Ethan Hwang, Dohyun Noel Hwang.

Dans les années 1990, la relation entre une mère et son fils, qui ont immigré de la Corée du Sud à la Colombie-Britannique à la suite d’un drame familial. Récit semi-autobiographique aux ficelles classiques. Mise en scène réfléchie et personnelle. Caméra mouvante, immersive. Tendance au mélodrame. Beau duo mère et fils. (sortie en salle: 17 mars 2023)

Genre :
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Distributeur :
Game Theory Films
Début des années 1990. So-Young et son fils Dong-Hyun arrivent en Colombie-Britannique après avoir quitté leur pays natal, la Corée du Sud. Le petit garçon ne le sait pas, mais son père, qui souffrait de schizophrénie, s’est donné la mort. Déterminée à offrir à son fils une meilleure vie que celle qu’il aurait eue en Corée, So-Young commence à travailler à l’usine. Les heures sont longues et le travail, difficile. Heureusement, elle fait la rencontre d’une collègue de travail sympathique. Quant à Dong-Hyun, ses petits camarades de classe ne lui font pas de cadeau. Subissant quotidiennement le racisme dans son pays d’accueil, il essaie tant bien que mal de s’intégrer.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Divisé en trois parties distinctes, ce récit d’immigration semi-autobiographique déploie des ficelles classiques, rappelant le MINARI de Lee Isaac Chung. Scénariste et réalisateur originaire de Vancouver, Anthony Shim enchaîne les passages obligés, dont la dénonciation du racisme et le retour aux origines. La force du film se trouve plutôt du côté de la mise en scène, réfléchie et personnelle. Mouvante, la caméra joue la carte de l’immersion, ce qui permet au cinéaste d’accéder à l’intimité des personnages. En parallèle, Shim mise sur différents ratios d’images pour signifier l’étouffement ou l’évolution des protagonistes. Ces procédés nourrissent naturellement la dimension émotionnelle du film, à tel point qu’on regrettera les accents mélodramatiques trop poussés dans certaines séquences. Campé par deux acteurs différents, le jeune Dong-Hyun s’incarne avec sensibilité à l’écran, notamment sous les traits de Dohyun Noël Hwang, dont l’innocence et la détermination mêlées sont particulièrement touchantes. En mère digne et frondeuse, Choi Seung-yoon est pour sa part remarquable.

Texte : Céline Gobert

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