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Queens of the Qing Dynasty

Can. 2022. Drame de Ashley McKenzie avec Sarah Walker (II), Ziyin Zheng, Wendy Wishart. La relation entre une adolescente suicidaire et le bénévole chargé de la surveiller pendant son séjour à l'hôpital, un étudiant de Shanghaï qui rêve d'être une femme. Regard hermétique et sans substance sur la réalité alternative de deux marginaux. Exploration formelle ouverte, libre et radicale. Interprètes amorphes. (sortie en salle: 7 avril 2023)

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Queens of the Qing Dynasty (Queens of the Qing Dynasty)

Can. 2022. Drame de Ashley McKenzie avec Sarah Walker (II), Ziyin Zheng, Wendy Wishart.

La relation entre une adolescente suicidaire et le bénévole chargé de la surveiller pendant son séjour à l'hôpital, un étudiant de Shanghaï qui rêve d'être une femme. Regard hermétique et sans substance sur la réalité alternative de deux marginaux. Exploration formelle ouverte, libre et radicale. Interprètes amorphes. (sortie en salle: 7 avril 2023)

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À coup de confessions nocturnes et d’échanges de messages textes, Star, une adolescente suicidaire victime d’abus, mais trop vieille pour être placée en famille d’accueil, développe une complicité avec An, le bénévole chargé de la surveiller pendant son séjour à l'hôpital. Étudiant de Shanghaï qui rêve d'être une femme, ce dernier partage en effet avec Star un même sentiment d’isolement et d’exclusion sociale.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Six ans après le réussi WEREWOLF, la Canadienne Ashley McKenzie s’intéresse de nouveau à la réalité alternative de deux marginaux. L’exploration formelle se veut volontairement ouverte, libre et radicale, la réalisatrice laissant ses protagonistes dicter leurs propres codes, loin de tout réalisme social. Par le biais d’une trame sonore électro aux accents bizarroïdes, de multiples gros plans et d’angles de prises de vue singuliers, McKenzie souhaite communiquer au spectateur l’entière étrangeté d’un duo semblant venu d’une autre planète. Intrinsèquement queer, sa proposition apparaît d’abord déconcertante et intrigante, dans sa façon d’annihiler les aspects temporels et spatiaux du récit. Mais très vite, l'exercice se révèle hermétique et sans substance. Trop collée à son art conceptuel et sans ligne directrice, la cinéaste n’atteint pas l’authenticité recherchée. Même la représentation de la diversité et de visages "atypiques" tombe à plat, en raison des coquilles vides que sont le scénario et les personnages principaux du film. Ceux-ci sont du reste incarnés de manière amorphe par les débutants Ziyin Zheng et Sarah Walker. (Texte rédigé en février 2022, dans le cadre du Festival de Berlin)

Texte : Céline Gobert

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