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Please Baby Please

É.-U. 2022. Drame musical de Amanda Kramer avec Andrea Riseborough, Harry Melling, Demi Moore. À New York, un couple de jeunes mariés découvre une facette méconnue de sa sexualité, au contact d’une bande de malfrats à l’identité et au comportement troublants. Objet rétro-kitsch inclassable et déroutant. Scénario bavard, volontairement décousu. Commentaires contemporains pertinents. Réalisation affectée. A. Riseborough et H. Melling drôles et solennels.

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Please Baby Please (Please Baby Please)

É.-U. 2022. Drame musical de Amanda Kramer avec Andrea Riseborough, Harry Melling, Demi Moore.

À New York, un couple de jeunes mariés découvre une facette méconnue de sa sexualité, au contact d’une bande de malfrats à l’identité et au comportement troublants. Objet rétro-kitsch inclassable et déroutant. Scénario bavard, volontairement décousu. Commentaires contemporains pertinents. Réalisation affectée. A. Riseborough et H. Melling drôles et solennels.

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Mariés depuis peu, Susan et Arthur ont emménagé dans un petit appartement du chic quartier Lower East Side de New York. Menant une vie de bohème, ils occupent le plus clair de leur temps à discuter entre amis, à fréquenter leur voisine du dessus ou à sortir dans des boîtes de nuit branchées pour assister à des concerts ou des séances de poésie expérimentale. Un soir, de retour à la maison, ils sont témoins d’un meurtre commis par les Young Gents, petits malfrats en blouson de cuir opérant non loin de chez eux. Au contact de cette bande de jeunes à l’identité et au comportement troublants, Susan et Arthur en viennent à se remettre en question.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec son début à la WEST SIDE STORY, son esthétique rétro-kitsch à la John Waters (CRY-BABY, HAIRSPRAY) et ses allures de théâtre brechtien, PLEASE BABY PLEASE est un objet cinématographique aussi inclassable que déroutant. Toutefois, au-delà de ses décors minimalistes, de ses couleurs criardes et de ses numéros musicaux décalés, ce troisième long métrage de l’autrice, musicienne et réalisatrice américaine Amanda Kramer peine à transcender un scénario répétitif et bavard, à l’intrigue volontairement décousue et à la chronologie floue. Sous ses airs subversifs, le récit expose avec pertinence des remises en question existentielles sur l’ambivalence des sexes, l’aliénation au genre ou le conformisme. Les performances à la fois drôles et solennelles d’Andrea Riseborough (POSSESSOR, MANDY) et de Harry Melling (le Dudley des HARRY POTTER, THE OLD GUARD), se démarquent au sein d’une galerie de personnages plus improbables les uns que les autres. Demi Moore est mémorable en femme au foyer, mangeuse d’hommes et fière de l’être.

Texte : Charles-Henri Ramond

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