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Lyle, le crocodile (Lyle, Lyle, Crocodile)

É.-U. 2022. Comédie fantaisiste de Josh Gordon, Will Speck avec Winslow Fegley, Scoot McNairy, Constance Wu. À New York, un gamin anxieux tente de protéger d'un voisin hostile le crocodile chantant trouvé dans son grenier. Adaptation sans saveur d’une série de livres pour enfants. Récit générique carburant aux clichés et stéréotypes. Numéros musicaux fades. Réalisation anonyme. Interprétation enthousiaste. (sortie en salle: 7 octobre 2022)

Général
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Lyle, le crocodile (Lyle, Lyle, Crocodile)

Général Général

É.-U. 2022. Comédie fantaisiste de Josh Gordon, Will Speck avec Winslow Fegley, Scoot McNairy, Constance Wu.

À New York, un gamin anxieux tente de protéger d'un voisin hostile le crocodile chantant trouvé dans son grenier. Adaptation sans saveur d’une série de livres pour enfants. Récit générique carburant aux clichés et stéréotypes. Numéros musicaux fades. Réalisation anonyme. Interprétation enthousiaste. (sortie en salle: 7 octobre 2022)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
William Davies
D'après le livre de Bernard Waber
Photographie :
Musique :
Montage :
La famille Primm emménage à New York dans une demeure auparavant habitée par un magicien. Pour le fils Josh, anxieux et solitaire, ce changement est des plus déstabilisants. Toutefois, l'attitude du gamin change au contact de Lyle, un crocodile affectueux doté de la faculté de chanter, qu'il a trouvé caché dans le grenier. Découvrant le pot aux roses, l’irascible et intolérant locataire du dessous se met en tête de faire placer le crocodile au zoo et d’évincer les nouveaux occupants. Lorsque l’ancien propriétaire de Lyle refait surface, il s’associe avec Josh et ses parents pour empêcher le sinistre voisin de mettre son plan à exécution.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Soixante ans après son apparition dans les livres pour enfants de Bernard Waber, Lyle le crocodile chantant a enfin droit à son long métrage au grand écran. Hélas, les amateurs devront se contenter d’une fable familiale générique, décevante sur toute la ligne. Le scénario de Will Davies (JOHNNY ENGLISH STRIKES AGAIN) déploie sans conviction de maigres enjeux psychologiques (dépassement de ses angoisses) ou sociaux (acceptation de l’autre), au fil de péripéties archiprévisibles et de gags faibles. Lisse comme un jouet en plastique, l’animal créé en images de synthèse peine à emporter l'adhésion du spectateur. Et les numéros chantés interprétés par Shawn Mendes - conçus par l’équipe de THE GREATEST SHOWMAN – ne parviennent pas à rehausser la réalisation anonyme de Will Speck et Josh Gordon (BLADES OF GLORY). À tout le moins, la prestation haute en couleur de Javier Bardem apporte quelques touches fantaisistes bienvenues. À ses côtés, des interprètes à l’enthousiasme certain tentent de donner vie à des personnages stéréotypés à l’extrême.

Texte : Charles-Henri Ramond

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