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La Switch

Can. 2022. Thriller de Michel Kandinsky avec François Arnaud, Lothaire Bluteau, Sophie Desmarais. De retour dans sa campagne ontarienne après des années passées au Moyen-Orient, un vétéran atteint d’hallucinations morbides peine à retrouver une vie civile normale. Approche sensible, mais limitée, d’un sujet délicat. Récit prévisible et mince. Effets de style répétitifs. Réalisation correcte. F. Arnaud habité. (sortie en salle: 11 novembre 2022)

13 ans + (violence)
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La Switch (La Switch)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Can. 2022. Thriller de Michel Kandinsky avec François Arnaud, Lothaire Bluteau, Sophie Desmarais.

De retour dans sa campagne ontarienne après des années passées au Moyen-Orient, un vétéran atteint d’hallucinations morbides peine à retrouver une vie civile normale. Approche sensible, mais limitée, d’un sujet délicat. Récit prévisible et mince. Effets de style répétitifs. Réalisation correcte. F. Arnaud habité. (sortie en salle: 11 novembre 2022)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Filmoption International
Producteurs :
Mis à la retraite par l’armée canadienne, le caporal Marc Leblanc retourne vivre dans la modeste ferme familiale, en pleine campagne ontarienne. Bien que l’environnement lui soit familier, le vétéran a du mal à trouver ses marques. Il essaye bien de se changer les idées en chassant le cerf et en sortant avec la serveuse du café du coin, mais ses fréquentes hallucinations, héritées de ses campagnes au Moyen-Orient, ne cessent de le hanter. En outre, malgré les soins prodigués, la maladie du foie de son père empire de jour en jour. Instable, taciturne et sans emploi, Marc est une bombe à retardement. Le problème, c’est qu’il a en sa possession un puissant fusil d’assaut et des munitions de grade militaire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier long-métrage en solo, le Canadien Michel Kandinsky (coréalisateur de l’inédit HOTEL CONGRESS) s’attaque à un sujet délicat et complexe : les troubles du stress post-traumatique. L’approche sensible, l’absence de jugement ou de morale et l’interprétation habitée de François Arnaud (AU REVOIR LE BONHEUR) peinent cependant à compenser la prévisibilité du récit ainsi que sa minceur, qui aurait mieux convenu à la durée d’un moyen-métrage. Les dialogues, fort peu nombreux, manquent de consistance, tandis que le potentiel émotif généré par l’état de santé vacillant du père malade n’est pas exploité à sa juste valeur. Quant aux effets visuels illustrant l'état mental perturbé du protagoniste, ils sont, au mieux, répétitifs, au pire, inutiles. Aux côtés d’Arnaud, les comédiens n’ont pas grand-chose à se mettre en bouche tant leurs personnages manquent de profondeur. À tout le moins, la mise en scène est correcte et la direction-photo rend bien justice aux superbes décors naturels. (Texte rédigé en novembre 2022, dans le cadre du festival Cinémania)

Texte : Charles-Henri Ramond

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