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Joyland

Pak. 2022. Drame de Saim Sadiq avec Ali Junejo, Rasti Farooq, Alina Khan. Au Pakistan, un jeune homme timide, croulant sous le poids des pressions familiales, voit sa vie chamboulée par sa rencontre avec une danseuse transgenre. Chronique amoureuse et sociale, finement observée et délicatement filmée. Récit équilibré et empathique. Mise en scène immersive, au regard généreux. Distribution impeccable. (sortie en salle: 21 avril 2023)

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Joyland (Joyland)

Pak. 2022. Drame de Saim Sadiq avec Ali Junejo, Rasti Farooq, Alina Khan.

Au Pakistan, un jeune homme timide, croulant sous le poids des pressions familiales, voit sa vie chamboulée par sa rencontre avec une danseuse transgenre. Chronique amoureuse et sociale, finement observée et délicatement filmée. Récit équilibré et empathique. Mise en scène immersive, au regard généreux. Distribution impeccable. (sortie en salle: 21 avril 2023)

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Oscilloscope
Discret et timide, Haider Rana vit dans une petite maison à Lahore, au Pakistan, avec sa femme, son frère et toute la famille de ce dernier. Étouffé par les pressions des siens, qui ont hâte de le voir se trouver du travail, le jeune homme finit par décrocher un poste dans un cabaret de style Bollywood. Il dit à sa famille qu'il a été embauché comme régisseur, mais en réalité, il travaille comme danseur d’appoint. Ce nouvel emploi chamboule graduellement sa vie, mais lui permet aussi de sortir peu à peu de sa coquille. Et de tomber sous le charme de Biba, la danseuse transgenre qui dirige le spectacle, qui lui ouvrira les yeux à une nouvelle manière de voir le monde.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Premier long métrage pakistanais sélectionné à Cannes (bien que toujours interdit dans son pays), JOYLAND de Saim Sadiq a remporté à la fois le Prix du jury de la section Un certain regard et la Queer Palm. Un doublé prometteur, qui annonce l’arrivée d’un cinéaste au regard précis et à la sensibilité généreuse. Aussi drôle que triste, et teinté d’une douce mais profonde mélancolie, cette chronique amoureuse et sociale fascine par l’équilibre de son scénario et sa justesse d’observation. Comme le Jean Renoir de LA RÈGLE DU JEU, Saim Sadiq sait que chacun de ses personnages a ses raisons, et il leur accorde le droit d’être vus avec leurs ambiguïtés et leurs contradictions. Sa mise en scène subtilement sensorielle repose sur une caméra discrète mais lumineuse, qui sait dire beaucoup avec peu, via des images d’une beauté simple mais éloquente. Porté par une distribution impeccable, JOYLAND se distingue par l’empathie inconditionnelle qu’il accorde à tous ses protagonistes. Qualité qui en fait, dans le contexte actuel, non seulement une oeuvre radicale et transgressive, mais aussi un film exemplaire, tant sur le plan sociopolitique que cinématographique.

Texte : Georges Privet

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