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Jour de merde

Lundi 06 Mai à 17:40 | Super ÉcranMercredi 24 Avril à 10:25 | Super Écran 4Vendredi 03 Mai à 05:25 | Super Écran 4Dimanche 28 Avril à 07:00 | Super Écran 4

Can. 2022. Comédie dramatique de Kevin T. Landry avec Ève Ringuette, Réal Bossé, Valérie Blais. Une employée d'une société de loterie est envoyée au fin fond des bois pour y interviewer un ermite qui répugne à encaisser son gros lot. Exercice de style et de genre plus ou moins abouti. Réalisation à l'arraché mais compétente. Rythme et ton inégaux. Composition sensible et inspirée d'È. Ringuette. (sortie en salle: 24 mars 2023)

13 ans +
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Jour de merde (Jour de merde)

13 ans + 13 ans +

Can. 2022. Comédie dramatique de Kevin T. Landry avec Ève Ringuette, Réal Bossé, Valérie Blais.

Une employée d'une société de loterie est envoyée au fin fond des bois pour y interviewer un ermite qui répugne à encaisser son gros lot. Exercice de style et de genre plus ou moins abouti. Réalisation à l'arraché mais compétente. Rythme et ton inégaux. Composition sensible et inspirée d'È. Ringuette. (sortie en salle: 24 mars 2023)

Année :
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Distributeur :
K-Films Amérique
Récompenses
Maude n'a pas la vie facile. Son ex-conjoint manipule leur fils adolescent Raphaël afin qu'il se révolte contre elle. Sa supérieure, dans la société de loterie où elle monte les témoignages vidéo de gagnants du loto, l'abreuve de reproches. Pire, elle l'oblige à sacrifier son samedi pour se rendre dans un patelin reculé afin d'interviewer Gaëtan Dubois, un gagnant qui répugne à empocher son gros lot. Maude, qui doit s'occuper de Raphaël, l'emmène avec elle. Rendus sur place, mère et fils passent la porte d'un ermite mutique, qui refuse de témoigner à la caméra et se comporte de manière inquiétante. Pour ne rien arranger, l'ex de Maude, qui multiplie les appels injurieux, menace de venir chercher son fils.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ève Ringuette constitue le trésor discret et la force centrifuge de cet exercice de style et de genre par le réputé court-métragiste et kinoïste Kevin T. Landry ("Picbois"). Dans un rôle qui aurait sans doute (comme tout le reste) mérité un plus grand soin à l’écriture, l’actrice innue laisse passer dans son jeu tout un florilège de sentiments, allant de l’impuissance à la fermeté. Le film semble avoir été réalisé dans les mêmes circonstances que celles dont son personnage est la victime: à l’arraché, et en une fin de semaine, telle une partie d’horreur sylvestre. C’est dire que la manière, bien que compétente, est assez expéditive. Le rythme aurait également gagné à être plus soutenu et le ton, mieux calibré. Le récit s’enlise un peu trop au centre, avant d’être sauvé par l’arrivée des deux vilaines soeurs, qui font basculer le film dans un conte de Grimm.

Texte : Martin Bilodeau

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