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Honor Society

É.-U. 2022. Comédie satirique de Oran Zegman avec Angourie Rice, Gaten Matarazzo, Christopher Mintz-Plasse. Ne désirant rien d’autre que d’être admise à Harvard, une finissante ambitieuse et manipulatrice met en oeuvre un plan machiavélique pour se débarrasser de ses trois rivaux. Film d’adolescents typique du genre. Héroïne féministe, pleine d’éloquence. Mise en scène dynamique mais conventionnelle. Scénario plein d’esprit bien que tiré par les cheveux. Brillante interprétation d’A. Rice.

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Honor Society (Honor Society)

É.-U. 2022. Comédie satirique de Oran Zegman avec Angourie Rice, Gaten Matarazzo, Christopher Mintz-Plasse.

Ne désirant rien d’autre que d’être admise à Harvard, une finissante ambitieuse et manipulatrice met en oeuvre un plan machiavélique pour se débarrasser de ses trois rivaux. Film d’adolescents typique du genre. Héroïne féministe, pleine d’éloquence. Mise en scène dynamique mais conventionnelle. Scénario plein d’esprit bien que tiré par les cheveux. Brillante interprétation d’A. Rice.

Année :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
Paramount
Honor ne désire qu’une chose: être admise à Harvard. Sachant depuis des années que son professeur, M. Calvin, connait quelqu'un au sein de la prestigieuse université, la jeune fille ne cesse de lui tourner autour. Mais lorsque l'enseignant annonce qu’il n’a pas encore décidé qui recommander parmi ses quatre élèves préférés, le sang d'Honor ne fait qu’un tour. Déterminée à gagner les faveurs de M. Calvin, l'ambitieuse met en oeuvre un plan machiavélique pour se débarrasser de ses trois rivaux: l’intello Michael, la brillante Kennedy et Travis le parfait.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien qu’il ne réinvente en rien le genre du film d’adolescents dans lequel il s’inscrit, de CLUELESS à ELECTION en passant par MEAN GIRLS, le premier long métrage de la réalisatrice Oran Zegman possède suffisamment d’esprit pour ne pas rougir des comparaisons. Son atout principal reste sa protagoniste, féministe et pleine d’éloquence, brillamment interprétée par la jeune Angourie Rice (THE BEGUILED, EVERY DAY). S’adressant la majeure partie du film directement à la caméra, son personnage insuffle un dynamisme certain à une forme par ailleurs conventionnelle. Plus le récit progresse et moins Honor s’adonne à cette représentation de soi face à un public invisible, ce qui permet au film de respirer un peu et de s’extraire d’un procédé malgré tout redondant. Même s’il fait preuve d’une certaine roublardise, en assénant une deuxième leçon de morale à l'héroïne, plus surprenante que la première, le scénario s’avère trop souvent tiré par les cheveux et s’empêtre dans une mécanique néanmoins bien huilée.

Texte : Céline Gobert

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