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For Love

Can. 2022. Documentaire de Matt Smiley . Exploration du lien entre les horreurs commises dans les pensionnats canadiens et la surreprésentation des enfants autochtones placés en famille d’accueil. Dénonciation des ravages du colonialisme sur les Premières nations. Travail de vulgarisation pertinent. Facture télévisuelle. Traitement didactique. Puissants témoignages de survivants des pensionnats.

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For Love (For Love)

Can. 2022. Documentaire de Matt Smiley .

Exploration du lien entre les horreurs commises dans les pensionnats canadiens et la surreprésentation des enfants autochtones placés en famille d’accueil. Dénonciation des ravages du colonialisme sur les Premières nations. Travail de vulgarisation pertinent. Facture télévisuelle. Traitement didactique. Puissants témoignages de survivants des pensionnats.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
n/d
Au Canada, 7,7 % des enfants sont Autochtones. Ils représentent pourtant plus de la moitié des enfants placés en famille d'accueil. Cette surreprésentation est la conséquence directe du passé colonial du pays, des horreurs commises à l’époque des pensionnats, des politiques d’assimilation culturelle et de l’oppression des Premières Nations. De l’Alberta à la Nouvelle-Écosse en passant par le Québec, l'équipe de tournage recueille les témoignages de survivants des pensionnats et d’experts de cette situation, qualifiée, en 2018, par le ministre des Affaires autochtones de "crise humanitaire".

L’AVIS DE MEDIAFILM

En 2015, le cinéaste montréalais Matt Smiley a fait équipe avec Mary Teegee, directrice des Services aux familles Carrier Sekani, à Prince George, en Colombie-Britannique, pour réaliser HIGHWAY OF TEARS, un documentaire sur les disparitions et les assassinats de femmes autochtones. Cette fois, le duo s’intéresse aux ravages du colonialisme sur les enfants des Premières nations et leurs familles, s'employant à vulgariser les principales conséquences structurelles, sociales et émotionnelles de ces abus. Alternant images d’archives, puissants témoignages de survivants des pensionnats et analyses d’experts, le film, narré par la chanteuse canadienne Shania Twain, parvient à démontrer comment la réconciliation ne peut être réalisée qu’à travers une préservation active des pratiques traditionnelles autochtones et une meilleure conscientisation de la population canadienne. Un propos d'une pertinence évidente donc, quelque peu desservi par une facture télévisuelle et un traitement éminemment didactique.

Texte : Céline Gobert

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