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Carmen

Can. 2022. Comédie dramatique de Valerie Buhagiar avec Natascha McElhone, Michaela Farrugia, Steven Love. Dans un petit village de Malte, une femme solitaire découvre la liberté lorsque son frère, prêtre qu’elle a servi toute sa vie, meurt soudainement. Film foncièrement original. Scénario inspiré de faits réels. Choix de mise en scène parfois hasardeux. Ton hors-normes, vaguement buñuelien et fellinien. N. McElhone investie, dans un personnage limité.

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Carmen (Carmen)

Can. 2022. Comédie dramatique de Valerie Buhagiar avec Natascha McElhone, Michaela Farrugia, Steven Love.

Dans un petit village de Malte, une femme solitaire découvre la liberté lorsque son frère, prêtre qu’elle a servi toute sa vie, meurt soudainement. Film foncièrement original. Scénario inspiré de faits réels. Choix de mise en scène parfois hasardeux. Ton hors-normes, vaguement buñuelien et fellinien. N. McElhone investie, dans un personnage limité.

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n/d
Femme farouche et solitaire dans la quarantaine, Carmen a servi toute sa vie son frère, prêtre dans un petit village de Malte. Lorsque celui-ci meurt subitement, elle est chassée de l’église où elle a passé la majeure partie de son existence. En effet, le nouveau curé doit s’y installer, avec sa sœur Rita, qui vit au village, et sera sa servante, comme le veut une vieille tradition maltaise. Mais le curé n’arrive pas et Carmen se terre dans l’église, en particulier dans le confessionnal où elle reçoit, en cachette, les confidences des villageois (et surtout des villageoises), les poussant à vivre une vie plus épanouie. Découverte par Rita, Carmen s’enfuit à La Valette, la capitale, où elle rencontre Paulo, un beau jeune homme, compatissant et serviable, qui lui servira de guide…

L’AVIS DE MEDIAFILM

Inspiré de faits réels, vécus par la tante de la cinéaste canadienne Valerie Buhagiar, CARMEN se distingue par son originalité. En premier lieu, grâce aux superbes paysages d’un pays souvent filmé comme décor factice de productions internationales, et par ses dialogues en maltais, qui confèrent au film une ambiance rarement ressentie au grand écran. Mais surtout grâce à son ton hors-normes pour notre époque formatée, vaguement buñuelien dans son étrangeté du quotidien et légèrement fellinien dans sa galerie de personnages secondaires outrés. Cela dit, les choix de mise en scène sont parfois hasardeux (les habitants du village qui se parlent entre eux en anglais – seconde langue officielle de l’île), et la volonté de légèreté, évocatrice de celle du ROI DE CŒUR, semble souvent forcée et mécanique. Quant à l’interprétation, le talent et la présence, indubitables, de Natasha McElhone (SURVIVING PICASSO, SOLARIS) ne sont pas en cause mais son personnage est plus emblématique qu’incarné et l’actrice fait ce qu’elle peut dans ces limites contraignantes.

Texte : Éric Fourlanty

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