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Before I Change My Mind

Can. 2022. Drame de Trevor Anderson avec Vaughan Murrae, Jhztyn Contado, Lacey Oake. En 1987, en Alberta, un adolescent américain androgyne se lie d’amitié avec le fils rebelle d'un alcoolique. Récit d'apprentissage délicat mais sans surprises. Climat fantaisiste épatant, rompu en cours de route. Personnages secondaires caricaturaux. Réalisation adroite. Jeunes interprètes convaincants. (sortie en salle: 24 mai 2024)

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Before I Change My Mind (Before I Change My Mind)

Can. 2022. Drame de Trevor Anderson avec Vaughan Murrae, Jhztyn Contado, Lacey Oake.

En 1987, en Alberta, un adolescent américain androgyne se lie d’amitié avec le fils rebelle d'un alcoolique. Récit d'apprentissage délicat mais sans surprises. Climat fantaisiste épatant, rompu en cours de route. Personnages secondaires caricaturaux. Réalisation adroite. Jeunes interprètes convaincants. (sortie en salle: 24 mai 2024)

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H264 distribution
1987. Robin et son père informaticien ont quitté l’État de Washington pour s’installer dans une petite ville albertaine. Dès son entrée à l’école, l'adolescent est toisé en raison de son apparence frêle et androgyne. Évitant de répondre aux questions qu'on lui pose, il entretient fièrement le mystère autour de son identité. Rejeté des filles comme des garçons, Robin se réfugie dans sa passion pour le dessin de créatures fantastiques. Son talent éveille l’attention de Tony, élève rebelle qui vit lui aussi seul avec un père alcoolique. Au fil de leurs escapades dans les bois et des bières échangées sur les bancs de parc, l’amitié et la complicité s’installent. Mais, quand Tony commence à s’intéresser à la jolie Izzy, Robin se sent trahi.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans ce premier long métrage, Trevor Anderson s’est inspiré de sa propre histoire pour raconter avec délicatesse l’éveil amoureux et la quête identitaire d’un adolescent à la fois troublé et fasciné par sa différence. Hélas, après avoir instauré un climat fantaisiste décalé épatant (culminant sur une séquence musicale en hommage à "Jésus Christ Superstar"), Anderson rompt le charme pour s'engager dans les ornières du récit d'apprentissage et un argumentaire superficiel sur la famille toxique. En revanche, le réalisateur manie adroitement différents supports (4:3, vidéos d’époque, etc.). Et ses trois jeunes comédiens sont convaincants, surtout Vaughan Murrae, très solide dans le rôle de Robin. À l’inverse, les personnages féminins adultes sont caricaturaux au possible. (Texte rédigé en octobre 2022 dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)

Texte : Charles-Henri Ramond

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