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Vivo

É.-U. 2021. Film d'animation de Kirk DeMicco, Brandon Jeffords . Un kinkajou cubain s'engage dans un périlleux voyage en direction de la Floride, afin de porter à une célèbre chanteuse une chanson d'amour écrite par son ami. Récit d’amitié émouvant mais sans grande surprise. Animation colorée. Mise en scène alerte. Péripéties haletantes. Passage musicaux américanisés. (sortie en salle: 4 juin 2021)

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Vivo (Vivo)

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É.-U. 2021. Film d'animation de Kirk DeMicco, Brandon Jeffords .

Un kinkajou cubain s'engage dans un périlleux voyage en direction de la Floride, afin de porter à une célèbre chanteuse une chanson d'amour écrite par son ami. Récit d’amitié émouvant mais sans grande surprise. Animation colorée. Mise en scène alerte. Péripéties haletantes. Passage musicaux américanisés. (sortie en salle: 4 juin 2021)

Genre :
Année :
Réalisation :
Scénario :
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Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Netflix
Vivo, un petit kinkajou mélomane et son protecteur, le vieux guitariste Andrés, donnent tous les jours un spectacle aux touristes sur une place publique de La Havane. Un jour, Andrés reçoit une lettre de Marta, son ancienne partenaire devenue une célèbre chanteuse, dans laquelle elle l'invite à assister à son concert d'adieu à Miami. Tout excité à l’idée de pouvoir enfin déclarer sa flamme à celle qu’il n’a pas revue depuis soixante ans, le guitariste se prépare avec impatience. Mais un événement dramatique l’empêche de partir. Il revient donc à Vivo de porter à Marta une chanson d'amour écrite par Andrés le jour de leur séparation. Pour rejoindre la Floride, le malicieux mammifère se cache dans les bagages d'une gamine survoltée et rebelle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Produit par les studios d'animation Sony (HOTEL TRANSYLVANIA, PETER RABBIT, THE BOSS BABY), ce divertissement familial enjoué, dynamique et parfois touchant sert d'écrin aux compositions musicales de Lin-Manuel Miranda (IN THE HEIGHTS), qui prête ici sa voix au personnage-titre. Mise en scène avec ce qu’il faut de ferveur par Kirk De Micco (THE CROODS), l’histoire d’amitié entre un enfant solitaire et un animal abandonné suit cependant des sentiers déjà bien balisés. L’animation numérique de protagonistes rondouillards est à l’avenant: colorée et soignée, mais assez conventionnelle. L’arrière-plan cubain se limite à quelques indications graphiques essentielles, tandis que les passages musicaux, portés par des voix enthousiastes, sont américanisés au possible. Une touche plus adulte, donc plus grave, est apportée en fin de parcours par le personnage de la mère célibataire se débattant pour éduquer son intenable gamine. Au final, de ce voyage initiatique plutôt convenu, on retiendra surtout quelques péripéties haletantes, notamment une séquence campée dans les Everglades mettant aux prises les intrépides petits héros avec un effrayant serpent.

Texte : Charles-Henri Ramond

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