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Un tour chez ma fille

Fr. 2021. Comédie de Éric Lavaine avec Josiane Balasko, Mathilde Seigner, Jérôme Commandeur. En pleine remise en question de son couple, une femme accepte d'héberger temporairement sa mère contrôlante. Théâtre des variétés poussif. Humour bas de gamme. Écriture à l'aveugle. Mise en scène indifférente. Musique d'ascenseur. Interprètes au talent gaspillé. (sortie en salle: 23 juillet 2021)

Général
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Un tour chez ma fille (Un tour chez ma fille)

Général Général

Fr. 2021. Comédie de Éric Lavaine avec Josiane Balasko, Mathilde Seigner, Jérôme Commandeur.

En pleine remise en question de son couple, une femme accepte d'héberger temporairement sa mère contrôlante. Théâtre des variétés poussif. Humour bas de gamme. Écriture à l'aveugle. Mise en scène indifférente. Musique d'ascenseur. Interprètes au talent gaspillé. (sortie en salle: 23 juillet 2021)

Jacqueline, 70 ans, s'apprête à emménager avec son petit ami Jean. Mais son obsession du contrôle vient à bout de la patience de ce dernier, qui la quitte, au beau milieu des travaux qui s'éternisent dans l'appartement rendu inhabitable. Forcée de trouver temporairement un endroit où rester, la mère manipulatrice se tourne vers son fils Nicolas, un don juan qui, par la ruse, la convainc plutôt d'aller s'installer chez sa soeur Carole. Cette dernière, en pleine remise en question de son couple avec Alain, accueille sa mère de mauvaise grâce. Son appréhension est justifiée. Jacqueline, qui critique tout et tout le monde, a tôt fait de rendre la vie de ses hôtes impossible. Heureusement, elle n'est là que "pour quelques jours".

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette comédie poussive a comme pâle excuse pour exister d'être la suite de RETOUR CHEZ MA MÈRE (2016), du même réalisateur. Éric Lavaine se cramponne à la gloire d'actrices (Josiane Balasko, Mathilde Seigner, Line Renaud) qui ont brillé ailleurs, autrefois, et qui semblent ici prisonnières d'une mauvaise blague. L'humour, il est vrai, est au mieux bas-de-gamme, au pire, graveleux. Le scénario à l'encéphalogramme plat se cherche un point de chute (ça sera Noël, faute de mieux) et instruit la musique d'ascenseur de ses intentions, ici comiques, là sentimentales. Ne reste plus au réalisateur qu'à passer désinvoltement les plats. Que le cinéma français produise encore pareil théâtre des variétés dépasse tout entendement.

Texte : Martin Bilodeau

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