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The Year of the Everlasting Storm

É.-U. 2021. Film à sketches de collectif avec Yay Yay Bobby Jones, Catherine Machovsky, Zhang Yu. Durant la crise sanitaire mondiale de 2020-2021, sept cinéastes en confinement, issus d’horizons variés, expriment leur état d'esprit. Capsule temporelle anxiogène. Propositions d'envergure esthétique variables. Interprétation dans la note. (sortie en salle: 24 septembre 2021)

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The Year of the Everlasting Storm (The Year of the Everlasting Storm)

É.-U. 2021. Film à sketches de collectif avec Yay Yay Bobby Jones, Catherine Machovsky, Zhang Yu.

Durant la crise sanitaire mondiale de 2020-2021, sept cinéastes en confinement, issus d’horizons variés, expriment leur état d'esprit. Capsule temporelle anxiogène. Propositions d'envergure esthétique variables. Interprétation dans la note. (sortie en salle: 24 septembre 2021)

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Entract Films
Durant la crise sanitaire mondiale de 2020-2021, sept cinéastes en confinement, issus d’horizons variés, expriment leur état d'esprit et leur vision du monde. Dans "Life", l’Iranien Jafar Panahi raconte le débarquement de sa belle-mère dans son quotidien tranquille. Dans "The Break Away", le Singapourien Anthony Chen montre l’implosion d’un couple avec enfant sous la pression du confinement. Dans "Little Measures", l'Américain Malik Vitthal parle de la quête d'un père pour retrouver ses trois enfants placés en foyers d'accueil. Dans "Terror Contagion", l'Américaine Laura Poitras met en lumière l'enquête journalistique menée par Forensic Architecture sur un logiciel espion de fabrication israélienne...

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce pari fou relevé par un collectif de cinéastes internationaux débouche sur un résultat fascinant mais mitigé. Tous les segments ne possèdent pas la même envergure esthétique, et seulement deux frappent durablement l'imaginaire. Celui de David Lowery (THE GREEN KNIGHT), campé dans un futur immédiat et connecté au même courant mélancolique que son A GHOST STORY. Et celui du Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul (ONCLE BOONMEE, CELUI QUI SE SOUVIENT DE SES VIES ANTÉRIEURES), qui tient presque de l'installation muséale: un lit à baldaquin blanc inondé de lumière, sur lequel s'agglutinent des insectes. Ce segment beau et anxiogène imprime dans les consciences la fin possible (prochaine?) du règne humain. En résumé, le film bien interprété (le segment d'Anthony Chen étant à ce titre le plus éloquent) est à prendre comme une capsule temporelle. Bienheureux (et perplexe) quiconque la déterrera dans 50 ans.

Texte : Martin Bilodeau

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