É.-U. 2021. Drame biographique de Tony Stone avec Sharlto Copley, Drew Powell, Christian Calloway. À la fin des années 1970, un ermite survivaliste commet des actes violents pour protester contre la technologie et la modernisation de la société américaine. Récit immersif. Mise en scène remarquable, empreinte de l’esthétique du cinéma des années 1970. Quelques longueurs. Magistrale composition de S. Copley. (sortie en salle: 15 avril 2022)
À la fin des années 1970, un ermite survivaliste commet des actes violents pour protester contre la technologie et la modernisation de la société américaine. Récit immersif. Mise en scène remarquable, empreinte de l’esthétique du cinéma des années 1970. Quelques longueurs. Magistrale composition de S. Copley. (sortie en salle: 15 avril 2022)
Si Ted Kaczynski a sévi de 1978 jusqu’à son arrestation en 1996, TED K retrace principalement les premières années d’activisme terroriste du tristement célèbre Unabomber. De sorte que ce film complètement immersif est empreint de l’esthétique du meilleur du cinéma américain de ces années-là : l’apologie d’une nature toute-puissante (JEREMIAH JOHNSON), une grande liberté de ton (FIVE EASY PIECES), des images saturées et une trame sonore menaçante (A CLOCKWORK ORANGE), une paranoïa ambiante sur fond d’enjeux sociopolitiques (TAXI DRIVER) et l’utilisation du zoom à des fins dramatiques. On n’avait pas vu autant de zoom in et de zoom out depuis Robert Altman! Sans glorifier ni condamner l’Unabomber, Tony Stone (PETER AND THE FARM, inédit au Québec) articule brillamment un point de vue intérieur sur la folie d’un homme esclave de sa rage – sans éviter quelques longueurs. Présent dans presque chaque plan, Sharlto Copley (DISTRICT 9) offre une magistrale composition, un véritable tour de force.
Texte : Éric Fourlanty