Can. 2021. Comédie dramatique de Jonathan Keijser avec Hatem Ali, Ayham Abou Ammar, Yara Sabri. À son arrivée en Nouvelle-Écosse, un jeune réfugié syrien est tiraillé entre son désir de finir ses études de médecine et le projet familial d’ouvrir une chocolaterie. Récit édulcoré, inspiré d’une histoire vraie. Esthétique à l’eau de rose. Thèmes a priori touchants, mais grossièrement traités. Personnages caricaturaux. Jeu pauvre des acteurs. (sortie en salle: 6 mai 2022)
À son arrivée en Nouvelle-Écosse, un jeune réfugié syrien est tiraillé entre son désir de finir ses études de médecine et le projet familial d’ouvrir une chocolaterie. Récit édulcoré, inspiré d’une histoire vraie. Esthétique à l’eau de rose. Thèmes a priori touchants, mais grossièrement traités. Personnages caricaturaux. Jeu pauvre des acteurs. (sortie en salle: 6 mai 2022)
Bien qu’inspiré d’une histoire vraie, ce récit édulcoré des difficultés que connaît une famille de réfugiés syriens dresse un portrait trop schématique de l’immigration. Malgré des thèmes a priori touchants – la difficulté de s’intégrer à une nouvelle société, celle d’y faire reconnaître ses compétences, ou l’importance de s’émanciper de sa famille – , PEACE BY CHOCOLATE ne va pas au-delà de sa peinture exagérément romancée d’un sujet pourtant porteur. De plus, sur un scénario grossièrement écrit, qui simplifie à l’extrême ses enjeux dramatiques et sociaux, ce premier long métrage de fiction de Jonathan Keijser adopte une esthétique à l’eau de rose qui affadit son propos. Les acteurs font preuve d’un jeu assez pauvre, mais ils n’ont rien d’autre à défendre que des personnages caricaturaux, à la psychologie sommaire.
Texte : Céline Gobert