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Ninjababy

Norv. 2021. Comédie dramatique de Yngvild Sve Flikke avec Kristine Kujath Thorp, Arthur Berning, Nader Khademi. Une jeune dessinatrice, célibataire et aventureuse, découvre avec stupéfaction qu’elle est enceinte de 6 mois et qu’il est trop tard pour qu’elle avorte. Scénario remarquablement bien écrit, déjouant tous les a priori. Réalisation fluide et précise. Personnage animé bien intégré. K. Kujath Thorp excellente. (sortie en salle: 1 avril 2022)

13 ans + (érotisme)
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Ninjababy (Ninjababy)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

Norv. 2021. Comédie dramatique de Yngvild Sve Flikke avec Kristine Kujath Thorp, Arthur Berning, Nader Khademi.

Une jeune dessinatrice, célibataire et aventureuse, découvre avec stupéfaction qu’elle est enceinte de 6 mois et qu’il est trop tard pour qu’elle avorte. Scénario remarquablement bien écrit, déjouant tous les a priori. Réalisation fluide et précise. Personnage animé bien intégré. K. Kujath Thorp excellente. (sortie en salle: 1 avril 2022)

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Métropole Films Distribution
Mubi
À 23 ans, Rakel rêve d’être astronaute ou garde-forestier et mène sa vie comme elle l’entend dans un Oslo devenu son terrain de jeu. Mais la situation devient moins drôle quand la jeune femme découvre qu'elle est enceinte de six mois. Trop avancée dans sa grossesse pour avorter et ne voulant pas être mère, Rakel cherche une solution dans son entourage. D'abord du côté de sa soeur, mariée depuis longtemps mais qui ne peut pas avoir d’enfant; ensuite auprès du géniteur du futur bébé, grand escogriffe irresponsable fruit d'une aventure d'un soir; enfin du côté de son amoureux du moment. En parallèle, elle se renseigne avec réticence sur les formalités d’adoption légale. Pour exorciser ses angoisses, Rakel dessine son foetus et le prénomme Ninjababy - un embryon particulièrement énergique et loquace avec qui elle a de vifs échanges.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Adapté d’un roman graphique d’Inga Saetre, le scénario de NINJABABY, coécrit par la réalisatrice Yngvild Sve Flikke, déroule avec beaucoup d’assurance la vie pour le moins chaotique de cette Rakel qui refuse que les autres ne la définissent. Une intrigue jouissive qui déjoue joliment, jusqu’à la fin, tous les a priori du spectateur. La mise en scène, qui pourrait paraître quasi-documentaire – caméra à l’épaule, au plus près des personnages – , affiche pourtant une maturité et une précision évidentes. Et intègre très efficacement le personnage du foetus animé, sans verser dans l’illustration au premier degré ou le pathos. Il fallait une grande actrice comme Kristine Kujath Thorp pour rendre attachant un personnage antipathique, sans le réduire à une seule de ses facettes, en lui conférant au contraire encore plus de profondeur et de dynamisme. Sans jamais juger son héroïne, la cinéaste dessine aussi en creux le portrait d’une société norvégienne – aussi ouverte d’esprit soit-elle –, où la maternité est encore un diktat pour les jeunes femmes d’aujourd’hui.

Texte : Éric Fourlanty

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