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Le Sang du pélican

Can. 2021. Docufiction de Denis Boivin avec Karen Elkin, Perrine Gruson, Moïra Ashini. La fermeture du monastère des Ursulines à Québec est l'occasion d'un retour sur l'histoire de cette école pour filles, fondée par Marie de l'Incarnation en 1639. Récit riche et bien documenté. Exercice formel hybride inégalement réussi. Mise en images soignée. Témoignages souvent émouvants. K. Elkin vibrante et empathique. (sortie en salle: 26 mars 2021)

Général
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Le Sang du pélican (Le Sang du pélican)

Général Général

Can. 2021. Docufiction de Denis Boivin avec Karen Elkin, Perrine Gruson, Moïra Ashini.

La fermeture du monastère des Ursulines à Québec est l'occasion d'un retour sur l'histoire de cette école pour filles, fondée par Marie de l'Incarnation en 1639. Récit riche et bien documenté. Exercice formel hybride inégalement réussi. Mise en images soignée. Témoignages souvent émouvants. K. Elkin vibrante et empathique. (sortie en salle: 26 mars 2021)

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Soeur Angelina apprend la fermeture du monastère des Ursulines à Québec et, par conséquent, le prochain déménagement de sa congrégation dans une nouvelle résidence. Pour la consoler, Marie de l'Incarnation lui apparaît. Originaire de Tours en France, cette religieuse mystique a fondé en 1639 l'école des Ursulines de Québec, vouée à l'éducation des petites filles des tribus amérindiennes de la région. Parallèlement à ces rappels historiques et reconstitutions dramatiques, la comédienne qui incarne Marie de l'Incarnation recueille les témoignages et anecdotes des soeurs Ursulines, avant leur départ pour la résidence.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En écho au FOLLE DE DIEU de Jean-Daniel Lafond, ce nouveau portrait de la fondatrice du couvent des Ursulines adopte une forme hybride, entre documentaire et reconstitutions dramatiques, mais toujours en traçant des correspondances entre passé et présent. D'une part, le film se présente comme une chronique historique (évocation des débuts de la colonie sous l'égide de la Compagnie des Cent Associés, conflits entre tribus amérindiennes, incendie et reconstruction du couvent, bouleversements provoqués par l'avènement du régime royal en Nouvelle-France, etc.) D'autre part, comme un adieu élégiaque à une institution essentielle dans la genèse de la ville de Québec. Riche et bien documenté, le scénario plaide avec conviction en faveur de la survie des langues et des cultures des Premières nations. La réalisation de Denis Boivin (L'AMOUR A DES AILES) est visuellement soignée, mais manque parfois de naturel dans les passages fictionnels. Dans son personnage, Karen Elkin est vibrante, et dans sa façon de recueillir les témoignages des attachantes soeurs, elle fait preuve d'une belle empathie.

Texte : Louis-Paul Rioux

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