
La Parfaite victime




La Parfaite victime

L'avis de Mediafilm
À l'origine de l'affaire Gilbert Rozon, les journalistes Monic Néron et Émilie Perreault poursuivent leur démarche sur le versant du documentaire, avec un exposé rigoureux et socialement nécessaire. Les témoignages poignants des victimes alternent avec les interventions désespérantes des procureurs et des juristes, qui admettent les failles du système tout en continuant à encourager les victimes à porter plainte. Les propos d'un criminaliste affichant fièrement sa mauvaise foi et son triomphalisme contribuent à alimenter le sentiment de révolte chez le spectateur. Les concepts de neurobiologie du trauma (dans les cas où le souvenir de l'agression a été oblitéré chez la victime) et de biais inconscient (chez certains juges faisant montre de préjugés envers les personnes agressées) viennent enrichir la réflexion. Mais sur le plan formel, les coréalisatrices se cantonnent à une facture essentiellement télévisuelle. Des effets de montage rehaussent toutefois la proposition, à l'occasion d'une discussion ironique sur la notion de doute raisonnable, puis à la toute fin du film, qui se veut une mise à jour douloureuse, toujours pertinente, des derniers plans du MOURIR À TUE-TÊTE d'Anne Claire Poirier.

Synopsis

(sortie en salle le 2 juillet 2021)
Année
2021Genre
DocumentaireDurée
90 min.Origine
CanadaInformation
Classification

Genre
Documentaire
Année
2021
Durée
90 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Canada
Québec
Distribution
Les Films Séville
Production
Images

