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Cruella

É.-U. 2021. Comédie fantaisiste de Craig Gillespie avec Emma Stone, Emma Thompson, Joel Fry. Une apprentie styliste plutôt discrète se réinvente en femme flamboyante et insolente, pour se venger de la célèbre couturière qui serait responsable de la mort de sa mère. Genèse boiteuse du personnage de la vilaine des "101 dalmatiens". Récit sentimental et prévisible. Réalisation colorée et vivante. E. Stone investie mais inégale. (sortie en salle: 28 mai 2021)

Général
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Cruella (Cruella)

Général Général

É.-U. 2021. Comédie fantaisiste de Craig Gillespie avec Emma Stone, Emma Thompson, Joel Fry.

Une apprentie styliste plutôt discrète se réinvente en femme flamboyante et insolente, pour se venger de la célèbre couturière qui serait responsable de la mort de sa mère. Genèse boiteuse du personnage de la vilaine des "101 dalmatiens". Récit sentimental et prévisible. Réalisation colorée et vivante. E. Stone investie mais inégale. (sortie en salle: 28 mai 2021)

Londres, au milieu des années 1960. Deux gamins des rues, Rupert et Horace, admettent dans leur réseau de vol à la tire l'orpheline Estella. Dix ans plus tard, celle-ci est devenue une redoutable chapardeuse. Mais la jeune femme, née avec une chevelure mi-blanche, mi-noire, a toujours été une styliste dans l'âme. Son génie créateur est du reste remarqué par la Baronne, une célèbre et influente couturière, qui l'engage comme apprentie, puis comme assistante. Mais en découvrant que sa nouvelle patronne a jadis provoqué la mort de sa mère, en lâchant sur elle ses trois féroces dalmatiens, Estella entreprend de se venger. C'est sous l'apparence flamboyante et insolente de Cruella, son double maléfique, que la jeune styliste ruine la réputation de la narcissique Baronne, avec l'aide de Rupert et Horace, et le concours d'une journaliste de mode.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sentimentale et prévisible, cette genèse du personnage de Cruella De Vil, la célèbre vilaine des "101 Dalmatiens", s'avère en outre boiteuse. Sa haine des dalmatiens n'a ultimement plus de raison d'être, sa méchanceté a curieusement une fonction héroïque et ses deux comparses, as du cambriolage, sont loin d'être les bras cassés ridicules dépeints dans le dessin animé de Disney et les deux films en prises de vue réelles produits par le même studio. Calqué sur THE DEVIL WEARS PRADA, l'intrigue sert surtout à faire étalage de robes extravagantes, dans un environnement de travail toxique, trop caricatural pour offenser le spectateur. Investie mais inégale dans le rôle-titre, Emma Stone fait meilleure figure qu'Emma Thompson, peu nuancée et rarement amusante en détestable patronne. Colorée, vivante, parfois techniquement agile, la réalisation de Craig Gillespie (I, TONYA) rend le spectacle néanmoins divertissant, malgré la bande sonore hyperchargée qui semble sortir d'un jukebox.

Texte : Louis-Paul Rioux

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