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Censor

G.-B. 2021. Drame d'horreur de Prano Bailey-Bond avec Niamh Algar, Michael Smiley, Nicholas Burns. En 1985 en Angleterre, une femme affectée à la censure des films d'horreur croit reconnaître dans une série B sanglante sa soeur, disparue depuis 20 ans. Mélange d'hommage aux "video nasties" et de réflexion sur le genre. Deuxième partie devenant absurde et invraisemblable. Habile évocation d'époque. N. Algar sensible et pleine d'aplomb. (sortie en salle: 18 juin 2021)

13 ans + (violence, horreur)
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Censor (Censor)

13 ans + (violence, horreur) 13 ans + (violence, horreur)

G.-B. 2021. Drame d'horreur de Prano Bailey-Bond avec Niamh Algar, Michael Smiley, Nicholas Burns.

En 1985 en Angleterre, une femme affectée à la censure des films d'horreur croit reconnaître dans une série B sanglante sa soeur, disparue depuis 20 ans. Mélange d'hommage aux "video nasties" et de réflexion sur le genre. Deuxième partie devenant absurde et invraisemblable. Habile évocation d'époque. N. Algar sensible et pleine d'aplomb. (sortie en salle: 18 juin 2021)

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Métropole Films Distribution
En Angleterre, au milieu des années 1980, le gouvernement Thatcher répond à une vague de crimes violents en pointant du doigt l'engouement de certains pour les "video nasties", des films d'horreur ultraviolents. Enid Baines fait partie des censeurs chargés d'expurger ces séries B de leurs éléments les plus sanglants. Un jour, elle croit reconnaître dans un de ces films sa soeur, disparue 20 ans plus tôt dans des circonstances troubles. Enid décide alors de partir à sa recherche, ce qui l'entraînera dans un univers pour le moins étrange.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier long métrage de Prano Bailey-Bond (qui a déjà signé "Nasty", sur le même thème) est à la fois un hommage, une parodie et une réflexion sur le phénomène des "video nasties". Le scénario, pétri de clins d'oeil, de citations et d'influences, évoque un croisement entre BERBERIAN SOUND STUDIO, HARDCORE et THE RING. Sur fond de portrait empathique d'une femme hantée par le passé et coupée du présent, la première partie est très réussie, avec son évocation habile du climat répressif de l'Angleterre thatchérienne, et de l'ambiance anxiogène régnant dans le bureau de censure. Par contre, la suite apparaît moins contrôlée et tombe dans l'absurde. La mise en scène prend un plaisir évident à recréer l'univers de ce type de films d'exploitation. Elle finit cependant par s'y perdre, entraînant le récit dans des revirements invraisemblables. Soulignons toutefois le jeu sensible et plein d'aplomb de Niamh Algar, une nouvelle venue très prometteuse.

Texte : Georges Privet

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