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Bootlegger

Can. 2021. Drame de Caroline Monnet avec Devery Jacobs, Pascale Bussières, Jacques Newashish. De retour dans la communauté autochtone où elle a grandi, une étudiante en droit intervient dans un débat controversé sur la vente d'alcool. Scénario ambitieux mais lourdement démonstratif. Mise en scène plus à l'aise dans l'évocation poétique que dans le réalisme. D. Jacobs manquant d'intériorité. Solide P. Bussières. (sortie en salle: 8 octobre 2021)

Général
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Bootlegger (Bootlegger)

Général Général

Can. 2021. Drame de Caroline Monnet avec Devery Jacobs, Pascale Bussières, Jacques Newashish.

De retour dans la communauté autochtone où elle a grandi, une étudiante en droit intervient dans un débat controversé sur la vente d'alcool. Scénario ambitieux mais lourdement démonstratif. Mise en scène plus à l'aise dans l'évocation poétique que dans le réalisme. D. Jacobs manquant d'intériorité. Solide P. Bussières. (sortie en salle: 8 octobre 2021)

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Dans le cadre de son doctorat en droit à l'université de Montréal, Mani revient dans la communauté autochtone du nord du Québec qui l'a vue grandir. Bien qu'elle soit hébergée par ses grands-parents, son retour suscite la méfiance de certains membres de la communauté, surtout quand elle décide d'intervenir dans un débat controversé sur la légalisation de la vente d'alcool sur le territoire. Ses efforts pour instaurer un référendum sur cette question l'opposent à Laura, la Blanche qui administre le dépanneur local, et qui régit le trafic d'alcool de contrebande, au vu et au su de tout le monde.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier long métrage, l'artiste multidisciplinaire Caroline Monnet témoigne d'une incontestable ambition. Son film aborde en effet un thème important et très actuel – le droit des Premières Nations à l'autodétermination – via une problématique controversée – la légalisation de la vente de l'alcool sur leurs territoires. Cette prémisse forte est toutefois plombée par un scénario démonstratif, dont la lourdeur est amplifiée par la mise en scène, plus habile dans l'évocation abstraite (via quelques parenthèses formelles bienvenues, qui profitent d'un riche travail sonore et de la photographie soignée de Nicolas Canniccioni) que dans les scènes réalistes (avec leurs dialogues explicatifs et leurs confrontations souvent manichéennes). La distribution, elle aussi inégale, renforce l'impression d'artificialité qui se dégage de l'ensemble. Pascale Bussières est solide dans un contre-emploi aussi étonnant qu'audacieux, face à la jeune Devery Jacobs, qui manque de l'intériorité nécessaire dans le rôle principal.

Texte : Georges Privet

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