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All Light, Everywhere

G
2021 ·
100% est d'accord avec la cote
Regard approfondi sur notre vision de la réalité objective et sur les implications de notre dépendance croissante aux technologies de surveillance.
Réflexion audacieuse et souvent stimulante sur notre rapport au réel. Structure éclatée, à l'articulation parfois floue. Approche cérébrale et inventive. Témoignages d'intérêt inégal.

L'avis de Mediafilm

Theo Anthony possède un regard singulier. Après RAT FILM, qui explorait les liens entre les habitants de Baltimore et les rats qui peuplent leur ville, il nous convie à une méditation sur les limites du regard. Son documentaire, à la fois expérimental et spéculatif, s'amorce sur une visite chez Axon, la compagnie qui fabrique le Taser et les caméras corporelles utilisées par les policiers. Le cinéaste nous entraîne ensuite dans un long périple, où s'entremêlent l'histoire de la photo et celle de l'armement, le développement de l'eugénisme et l'avènement de l'État policier. Quelques pistes sont plus éclairantes que d'autres, l'auteur peinant à lier certaines d'entre elles pour former un tout cohérent. Reste le plaisir intellectuel d'un documentaire audacieux, rempli de culs-de-sac, mais aussi de détours fascinants. Des témoignages d'un intérêt inégal viennent toutefois renforcer l'impression étrange d'une oeuvre inaboutie, souvent très stimulante, mais en définitive frustrante.

Georges Privet

Synopsis

La vision humaine est inévitablement partielle et partiale. Il en va de même pour les instruments conçus par l'être humain pour prolonger son regard. Chaque image est cadrée et ne nous révèle qu'une partie du monde. Peut-on vraiment dire alors qu'une image nous offre un regard objectif sur la réalité? (sortie en salle le 11 juin 2021)

Année

2021

Genre

Documentaire

Durée

105 min.

Origine

États-Unis

Bande-annonce (EN)

Information

Classification

G

Genre

Documentaire

Année

2021

Durée

105 min.

Réalisation

Photographie

Musique

Pays

États-Unis

Distribution

Entract Films