Can. 2020. Drame de Frederick Neegan Trudel avec Rosalie Pépin, Sophie Desmarais, Kelly Depeault. Placée dans un foyer de groupe de la DPJ, une jeune fille de 13 ans trouve un exutoire à sa colère dans l'apprentissage de la guitare. Récit d'apprentissage sensible. Scénario mince et parfois capricieux. Réalisation nerveuse. Forte présence de l'attachante R. Pépin.
Placée dans un foyer de groupe de la DPJ, une jeune fille de 13 ans trouve un exutoire à sa colère dans l'apprentissage de la guitare. Récit d'apprentissage sensible. Scénario mince et parfois capricieux. Réalisation nerveuse. Forte présence de l'attachante R. Pépin.
Dotée d'une forte présence à l'écran, la jeune Rosalie Pépin transcende, par sa performance juste et très attachante, le scénario mince et parfois capricieux de ce premier film de Frederick Neegan Trudel (le film à sketchs MONTREAL DEAD END). Toutefois, le cinéaste met en scène avec la nervosité requise, dans un décor montréalais expressif, ce récit d'apprentissage sensible, qui se situe dans la veine thématique de CATIMINI et 10 1/2. Méconnaissable, Sophie Desmarais fait des étincelles dans le rôle de la mère égocentrique, irresponsable et insaisissable. (Texte rédigé en novembre 2020, dans le cadre du Festival Cinémania)
Texte : Louis-Paul Rioux
François Lévesque - Le Devoir
(...) avec [son] traitement quasi documentaire, VACARME offre un portrait qui sonne particulièrement juste. (...) Ainsi les épreuves auxquelles est confrontée la [jeune Émilie] sont-elles réalistes, tout comme le sont les problèmes dépeints chez sa mère. (...) Cela, conjugué à une approche exempte de misérabilisme, de mélo ou de racolage. Certes, le parcours d’Émilie est sombre, mais il est ponctué d’éclats de lumière qu’à terme, la jeune héroïne apprendra à reconnaître.