Fr. 2020. Documentaire de Emmanuel Cappellin . Alarmé par les effets dévastateurs des changements climatiques, le réalisateur interroge plusieurs experts en développement durable. Cri d’alarme sincère, franc et direct. Problématique peu nouvelle, mais bien documentée. Ton personnel un brin appuyé. Réalisation soignée, quoique parfois maniérée. Témoignages bien étayés.
Alarmé par les effets dévastateurs des changements climatiques, le réalisateur interroge plusieurs experts en développement durable. Cri d’alarme sincère, franc et direct. Problématique peu nouvelle, mais bien documentée. Ton personnel un brin appuyé. Réalisation soignée, quoique parfois maniérée. Témoignages bien étayés.
Emmanuel Cappellin ajoute sa voix à celles, déjà nombreuses, de ceux et celles qui réclament une action urgente pour limiter la catastrophe économique et sociale qui nous attend si l’on ne réduit pas nos émissions de gaz à effet de serre. Renforcée par les témoignages bien étayés et irréfutables de spécialistes tels que Pablo Servigne, Richard Heinberg et Jean-Marc Jancovici, la démonstration est bien documentée. Cela dit, avec ses accents lyriques et sa réalisation maniérée par moments, Cappellin, chef opérateur de Yann Arthus-Bertrand, manque parfois de subtilité dans son message. En revanche, il met le doigt sur des dilemmes moraux essentiels, tel que le conflit entre le bien-être pour tous et la réduction nécessaire de la croissance industrielle. En outre, le film propose quelques pistes de solution inspirantes, notamment sur le besoin de se concentrer sur ce qui compte vraiment et de créer une culture d’entraide généralisée à tous les échelons de la société. Bref, avec UNE FOIS QUE TU SAIS, Cappellin lance un cri d’alarme franc et direct, propice à changer les mentalités.
Texte : Charles-Henri Ramond