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Rage meurtrière (The Grudge)

É.-U. 2020. Drame d'horreur de Nicolas Pesce avec Andrea Riseborough, Demian Bichir, Jacki Weaver. Une détective enquête sur trois affaires criminelles liées à une maison apparemment hantée, qui exerce une vengeance meurtrière sur ses occupants successifs. Énième déclinaison d'une idée usée. Structure temporelle tortueuse. Réalisation peu inspirée, aux effets plus morbides qu'inquiétants. Distribution talentueuse, largement gaspillée. (sortie en salle: 3 janvier 2020)

13 ans + (horreur)
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Rage meurtrière (The Grudge)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

É.-U. 2020. Drame d'horreur de Nicolas Pesce avec Andrea Riseborough, Demian Bichir, Jacki Weaver.

Une détective enquête sur trois affaires criminelles liées à une maison apparemment hantée, qui exerce une vengeance meurtrière sur ses occupants successifs. Énième déclinaison d'une idée usée. Structure temporelle tortueuse. Réalisation peu inspirée, aux effets plus morbides qu'inquiétants. Distribution talentueuse, largement gaspillée. (sortie en salle: 3 janvier 2020)

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À son retour d'un voyage au Japon, en 2004, une jeune femme s'installe avec son mari et ses enfants dans une maison de Cross Rivers, en Pennsylvanie. Lorsqu'elle tue tous les membres de sa famille, une détective, intriguée par l'histoire inquiétante des lieux, enquête sur trois autres affaires criminelles qui s'y sont déroulées dans le passé. Elle en vient à la conclusion que cette demeure sinistre est probablement hantée par une entité meurtrière, qui l'a poussée à se venger de tous les locataires qui l'ont habitée.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Plébiscité par la critique et le public à sa sortie en 2000, JU-ON - THE GRUDGE de Takashi Shimizu a largement contribué à l'engouement mondial pour la J-Horror. Vingt ans plus tard, cette quatrième version (à la fois remake, suite et reboot de l'original) témoigne toutefois d'un incontestable épuisement de la formule. De fait, le film de Nicolas Pesce (THE EYES OF MY MOTHER) est aussi prévisible qu'ennuyant, et beaucoup plus morbide qu'inquiétant. Sa réalisation peu inspirée n'est pas aidée par un scénario alambiqué, qui mêle trois histoires s'étirant sur deux ans, d'une manière parfois incohérente. L'étonnante Andrea Riseborough (MANDY) domine aisément une distribution talentueuse, mais largement gaspillée. Reste le générique final, ironiquement la seule portion du film qui soit véritablement originale et angoissante.

Texte : Georges Privet

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