Can. 2020. Drame d'horreur de Jeremy Torrie avec Ali Skovbye, David La Haye, Elyse Levesque. Les habitants d'un village franco-manitobain tombent en dévotion devant une adolescente métisse ressuscitée, dont les plaies s'apparentent aux stigmates du Christ. Projet déconcertant à l'intrigue abracadabrante. Motifs autochtones inertes. Réalisation sans personnalité. Effets visuels efficaces. Interprétation inégale. (sortie en salle: 7 mai 2021)
Les habitants d'un village franco-manitobain tombent en dévotion devant une adolescente métisse ressuscitée, dont les plaies s'apparentent aux stigmates du Christ. Projet déconcertant à l'intrigue abracadabrante. Motifs autochtones inertes. Réalisation sans personnalité. Effets visuels efficaces. Interprétation inégale. (sortie en salle: 7 mai 2021)
Ce projet déconcertant et décousu multiplie les intrigues secondaires mal arrimés ou sous-exploités. De surcroît, il peine à rendre vivantes ses prometteuses inspirations autochtones. À la barre de ce projet aux penchants prosélytes, le cinéaste ojibwé Jeremy Torrie (PATH OF SOULS) mise tout sur une direction artistique léchée, mais sans réelle personnalité, et une trame sonore hyper-travaillée, mais très envahissante. Les effets visuels sobres et les images d'Éric Cayla (LE MARAIS, LA PEAU BLANCHE) parviennent cependant à forger un semblant d'atmosphère. Elyse Lévesque (FAMILY IN HIDING) et David La Haye (crédité David Richard La Haye au générique) font ce qu'ils peuvent pour sauver leurs personnages de parents en crise mal définis. Pour sa part, Ali Skovbye (HIS PERFECT OBSESSION) incarne sans grande conviction une jeune ressuscitée investie d'une mission trop grande pour elle.
Texte : Charles-Henri Ramond