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La Trahison de la providence divine (The Corruption of Divine Providence)

Dimanche 28 Avril à 15:00 | APTNDimanche 28 Avril à 00:00 | APTNSamedi 27 Avril à 21:00 | APTN

Can. 2020. Drame d'horreur de Jeremy Torrie avec Ali Skovbye, David La Haye, Elyse Levesque. Les habitants d'un village franco-manitobain tombent en dévotion devant une adolescente métisse ressuscitée, dont les plaies s'apparentent aux stigmates du Christ. Projet déconcertant à l'intrigue abracadabrante. Motifs autochtones inertes. Réalisation sans personnalité. Effets visuels efficaces. Interprétation inégale. (sortie en salle: 7 mai 2021)

13 ans + (horreur)
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La Trahison de la providence divine (The Corruption of Divine Providence)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

Can. 2020. Drame d'horreur de Jeremy Torrie avec Ali Skovbye, David La Haye, Elyse Levesque.

Les habitants d'un village franco-manitobain tombent en dévotion devant une adolescente métisse ressuscitée, dont les plaies s'apparentent aux stigmates du Christ. Projet déconcertant à l'intrigue abracadabrante. Motifs autochtones inertes. Réalisation sans personnalité. Effets visuels efficaces. Interprétation inégale. (sortie en salle: 7 mai 2021)

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Filmoption International
Jeanne Séraphin est retrouvée sans vie, son corps arborant des plaies semblables aux stigmates du Christ. Sa mort clinique à peine déclarée, la métisse de 16 ans revient à la vie. Aussitôt, une fièvre dévote s'empare des 191 âmes de St-Michel, village catholique francophone du Manitoba. Jeanne serait-elle l'élue de Dieu? Le Vatican dépêche un représentant pour enquêter; des centaines de pèlerins venus de partout investissent St-Michel. Le père de Jeanne, propriétaire du bar local, en profite pour monnayer l'exclusivité de son récit à un télévangéliste américain. Plus magnanime, la mère de l'adolescente demande à une vénérable Amérindienne de l'aider à éclaircir la situation.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce projet déconcertant et décousu multiplie les intrigues secondaires mal arrimés ou sous-exploités. De surcroît, il peine à rendre vivantes ses prometteuses inspirations autochtones. À la barre de ce projet aux penchants prosélytes, le cinéaste ojibwé Jeremy Torrie (PATH OF SOULS) mise tout sur une direction artistique léchée, mais sans réelle personnalité, et une trame sonore hyper-travaillée, mais très envahissante. Les effets visuels sobres et les images d'Éric Cayla (LE MARAIS, LA PEAU BLANCHE) parviennent cependant à forger un semblant d'atmosphère. Elyse Lévesque (FAMILY IN HIDING) et David La Haye (crédité David Richard La Haye au générique) font ce qu'ils peuvent pour sauver leurs personnages de parents en crise mal définis. Pour sa part, Ali Skovbye (HIS PERFECT OBSESSION) incarne sans grande conviction une jeune ressuscitée investie d'une mission trop grande pour elle.

Texte : Charles-Henri Ramond

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