Go to main content
5

Seize printemps

Fr. 2020. Drame sentimental de Suzanne Lindon avec Suzanne Lindon, Arnaud Valois, Florence Viala. Une adolescente qui s'ennuie tombe amoureuse d'un acteur de théâtre dans la trentaine, lassé de jouer la même pièce tous les soirs. Récit ténu et naïf, mais assez charmant. Écriture juvénile, multipliant des stéréotypes agaçants. Mise en scène sensible. Belle présence à l'écran de la réalisatrice. (sortie en salle: 13 août 2021)

Général
5

Seize printemps (Seize printemps)

Général Général

Fr. 2020. Drame sentimental de Suzanne Lindon avec Suzanne Lindon, Arnaud Valois, Florence Viala.

Une adolescente qui s'ennuie tombe amoureuse d'un acteur de théâtre dans la trentaine, lassé de jouer la même pièce tous les soirs. Récit ténu et naïf, mais assez charmant. Écriture juvénile, multipliant des stéréotypes agaçants. Mise en scène sensible. Belle présence à l'écran de la réalisatrice. (sortie en salle: 13 août 2021)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Suzanne, seize ans, vit avec ses parents et sa grande soeur à Paris. Secrète et rêveuse, elle ne sort pas beaucoup et ses camarades du lycée l'ennuient. Un homme dans la trentaine, qu'elle croise souvent devant le théâtre du quartier, attire son attention. Osant l'aborder, l'adolescente apprend qu'il s'appelle Raphael et qu'il joue sans enthousiasme la même pièce, soir après soir. Leurs rencontres se multiplient et Suzanne se sent devenir amoureuse pour la première fois.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce tout premier long métrage de la fille des comédiens français Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain est tiré d'un scénario qu'elle avait écrit il y a quelques années, alors qu'elle n'avait que quinze ans. Ça se sent notamment par le regard juvénile posé sur le monde, qui a son charme mais affiche aussi ses limites. Ce récit sincère d'un premier émoi amoureux pèche en effet par des dialogues naïfs, des personnages stéréotypés et la représentation déconnectée du Paris ultra-privilégié dans lequel évolue l'héroïne. La belle sensibilité de l'ensemble, l'originalité de certains choix de mise en scène et la présence attachante de la réalisatrice à l'écran témoignent néanmoins d'un talent qu'on souhaite voir gagner en maturité. (Texte rédigé en novembre 2020, dans le cadre du Festival Cinémania)

Texte : Apolline Caron-Ottavi

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3