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Rumba Rules, nouvelles généalogies

Can. 2020. Documentaire de David N. Bernatchez, Sammy Baloji . À Kinshasa, une trentaine de jeunes musiciens et danseurs prêtent leur talent à l’orchestre de rumba dirigé par le chanteur et animateur Brigade Sarbati. Carnet de voyage confus, sans contexte ni fil directeur. Performances scéniques rythmées. Approche improvisée. Intervenants inégaux. (sortie en salle: 17 septembre 2021)

Général
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Rumba Rules, nouvelles généalogies (Rumba Rules, nouvelles généalogies)

Général Général

Can. 2020. Documentaire de David N. Bernatchez, Sammy Baloji .

À Kinshasa, une trentaine de jeunes musiciens et danseurs prêtent leur talent à l’orchestre de rumba dirigé par le chanteur et animateur Brigade Sarbati. Carnet de voyage confus, sans contexte ni fil directeur. Performances scéniques rythmées. Approche improvisée. Intervenants inégaux. (sortie en salle: 17 septembre 2021)

À Kinshasa, une trentaine de jeunes musiciens et danseurs passionnés prêtent leur talent à l’orchestre de rumba dirigé par le chanteur et animateur Brigade Sarbati. Entre les séances d’enregistrement en studio, les répétitions et les concerts, les réalisateurs s’immiscent dans les coulisses du groupe, toujours habité par la présence des figures emblématiques de la musique congolaise que sont Papa Wemba et François Luambo Makiadi. En parallèle, quelques-uns de ces artistes de la relève racontent leur parcours musical et leur rencontre avec celui qu’ils surnomment Président.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce carnet de voyage du Québécois David N. Bernatchez et du Congolais Sammy Baloji est mu par l’envie de faire découvrir le talent de jeunes de la rue, attachés à une riche culture populaire. Mais le film manque d’un fil conducteur, comme si le récit s’était improvisé au fur et à mesure du tournage et des rencontres. En l’absence d’une solide mise en contexte musicale ou sociopolitique, les témoignages apparaissent trop souvent anecdotiques et ne permettent pas de saisir les motivations de ces créateurs aux noms évocateurs, comme Panneau Solaire, Guerre d’Esprit ou Pitchou Travolta. À ce chapitre, on s’étonne que le fondateur du groupe ait si peu de temps de parole dans un film dont il est pourtant le principal protagoniste. Lassant, le résultat prend la forme d’un enchaînement de séquences montrant les artistes au travail, entrecoupées de conversations pas toujours compréhensibles. Fort heureusement, les quelques performances scéniques proposées offrent un spectacle plus rythmé et plus enjoué.

Texte : Charles-Henri Ramond

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