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Pink Lake

Can. 2020. Drame de Emily Gan, Daniel Schachter avec Alysa Touati, Charles Brooks, Marie-Marguerite Sabongui. Un couple uni, qui vit à la campagne, voit son existence paisible troublée par l'arrivée d’une amie, qui vient demander à l’homme de l'aider à concevoir un enfant. Drame intimiste mince et étiré. Récit à la poésie mièvre. Réalisation empesée. Nombreuses longueurs. Interprètes parfois intéressants, prisonniers de personnages désincarnés. (sortie en salle: 27 mai 2022)

Général
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Pink Lake (Pink Lake)

Général Général

Can. 2020. Drame de Emily Gan, Daniel Schachter avec Alysa Touati, Charles Brooks, Marie-Marguerite Sabongui.

Un couple uni, qui vit à la campagne, voit son existence paisible troublée par l'arrivée d’une amie, qui vient demander à l’homme de l'aider à concevoir un enfant. Drame intimiste mince et étiré. Récit à la poésie mièvre. Réalisation empesée. Nombreuses longueurs. Interprètes parfois intéressants, prisonniers de personnages désincarnés. (sortie en salle: 27 mai 2022)

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Sam et Cora mènent une existence tranquille sur leur terre isolée dans la région de Gatineau. Pendant que Sam dresse les plans d'une nouvelle maison, et que Cora écrit de la poésie, leurs journées s'écoulent paresseusement au fil d'une routine sans histoire. Mais cette existence paisible est soudainement chamboulée par l'arrivée de Nadia, une amie de longue date de Sam, qui vient lui demander de l'aider à concevoir un enfant qu'elle compte élever seule. Bien que Sam soit tenté d'accepter, et que Cora semble tout d'abord favorable à l'idée, le doute s'immisce graduellement en eux, tandis que Nadia s'enracine lentement mais sûrement dans leur intimité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Premier film écrit et réalisé par Emily Gan et Daniel Schachter, ce drame intimiste à microbudget, tourné dans un cadre artisanal, est visiblement près du coeur de ses auteurs. Malheureusement, les questions abordées ici – la viabilité du couple, le désir d'enfanter, les menaces qui plombent l'avenir de l'espèce, la poésie comme art de vivre – sont traitées de manière si désincarnée, au fil d’un scénario mince et étiré, qu'elles s'évaporent comme neige au soleil, sans générer quelque émotion ou intérêt. La direction photo tire habilement profit du décor bucolique, mais la mise en scène appliquée, et parfois empesée, alourdit le tout au point où le film semble durer bien plus que ses brèves 80 minutes. L'ajout de passages "poétiques" plutôt mièvres renforce l'impression de maladresse qui se dégage de l'ensemble, tandis que les acteurs, inégaux bien que parfois intéressants, restent prisonniers de personnages trop schématiques pour véritablement émouvoir ou captiver.

Texte : Georges Privet

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