
Nulle trace




Nulle trace

L'avis de Mediafilm
Le réalisateur du TORRENT et de LA JEUNE FILLE QUI AIMAIT TROP LES ALLUMETTES radicalise sa démarche artistique avec cette fable poétique sur l'ouverture à l'autre, qui évoque le cinéma d'Andreï Tarkovski et Bela Tarr. Des longueurs émaillent le récit énigmatique et minimaliste, dans lequel l'opposition entre athéisme forcené et piété aveugle est traitée de manière plutôt superficielle. En revanche, le dénouement, ambigu et prenant, confère in extremis une grande force dramatique à l'exigeante proposition de Lavoie. Laquelle est enrichie stylistiquement par un travail sonore élaboré et un filmage en caméra infrarouge, qui produit des images d'un noir et blanc hypnotisant. Par contre, l'alternance des formats d'écran, de carré à large, apparaît rarement justifiée dans le récit. Monique Gosselin (LA DONATION) s'impose dans ce premier rôle principal, qu'elle habite avec une force tranquille et une touchante fragilité. Mais face à elle, Nathalie Doummar (PAYS) joue sa partition de manière un peu trop crispée.

Synopsis

(sortie en salle le 7 mai 2021)
Année
2020Genre
DrameDurée
101 min.Origine
CanadaInformation
Classification

Genre
Drame
Année
2020
Durée
101 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Canada
Québec
Distribution
K-Films Amérique
Interprètes
Production
Images







