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Nuevo Orden (Nuevo orden)

Mex. 2020. Drame de Michel Franco avec Naian González Norvind, Fernando Cuautle, Monica del Carmen. À Mexico, une noce bourgeoise est perturbée par l'irruption de révolutionnaires autochtones et l'enlèvement de la mariée par des soldats renégats, qui réclament une rançon. Fable sociopolitique percutante, teintée d'une misanthropie dérangeante. Réalisation nerveuse et expressive. N. Gonzalez Norvind intense et attachante. (sortie en salle: 28 mai 2021)

13 ans + (violence)
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Nuevo Orden (Nuevo orden)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Mex. 2020. Drame de Michel Franco avec Naian González Norvind, Fernando Cuautle, Monica del Carmen.

À Mexico, une noce bourgeoise est perturbée par l'irruption de révolutionnaires autochtones et l'enlèvement de la mariée par des soldats renégats, qui réclament une rançon. Fable sociopolitique percutante, teintée d'une misanthropie dérangeante. Réalisation nerveuse et expressive. N. Gonzalez Norvind intense et attachante. (sortie en salle: 28 mai 2021)

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Les hôpitaux de Mexico s'emplissent de citoyens de la classe dominante, grièvement blessés par des manifestants autochtones en colère. Rolando, également d'origine indigène, voit ainsi son épouse chassée de sa chambre, elle qui était sur le point de subir une délicate chirurgie cardiaque. Le médecin consent à effectuer gratuitement l'intervention en clinique privée, mais il faudra tout de même débourser deux cent mille dollars. Rolando part aussitôt emprunter la somme à son ancienne patronne Rebeca. Or, ce jour-là, celle-ci célèbre le mariage de sa fille Marianne avec un jeune architecte. Embarrassée par l'importun, Rebeca lui remet moins du quart de la somme et le laisse repartir. En l'apprenant, Marianne se rend chez lui en voiture, décidée à payer l'opération avec sa carte de crédit. Durant son absence, des révolutionnaires indigènes envahissent la somptueuse propriété et font un carnage. Peu après, Marianne est kidnappée par de soi-disant soldats, qui réclament une rançon aux survivants de sa famille.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur de CHRONIC revient avec une fable sociopolitique percutante, qui se nourrit des mouvements récents de révolte populaire (Occupy Wall Street, Gilets jaunes, Black Lives Matter, etc.). Dans un premier temps, il s'agit de la jouissive concrétisation du fantasme de revanche des classes laborieuses contre les ultra riches. Mais à mi-parcours, Michel Franco amorce un virage déstabilisant empreint de cynisme, qui teinte son propos d'une misanthropie dérangeante. Sur le plan stylistique, le cinéaste mexicain délaisse son habituelle froideur clinique au profit d'une mise en scène plus nerveuse et expressive, avec la peinture et l'eau vertes en leitmotiv visuel. Dans le rôle de la mariée au grand coeur en porte-à-faux avec son héritage bourgeois, Naian Gonzalez Norvind est aussi intense qu'attachante. La plupart de ses partenaires ont en revanche un jeu plus sobre, presque éteint par moments.

Texte : Louis-Paul Rioux

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