
Nadia, Butterfly




Nadia, Butterfly

L'avis de Mediafilm
Après le délicat LES FAUX TATOUAGES, Pascal Plante revient avec une oeuvre plus ambitieuse et exigeante, offrant une variation originale et humaniste sur l'ambition et le dépassement de soi. Le lien complexe, ambigu, entre l'athlète et sa passion est évoqué au fil d'un récit initiatique mis en scène avec fluidité et une grande maîtrise technique. Le premier droit, haletant, vibre au rythme d'une course incertaine. Puis, le film opère un changement de ton radical pour se concentrer sur les tourments psychologiques de l'héroïne. Atmosphérique et impressionniste, ce second volet délibérément taiseux séduit par sa sensibilité, à l'instar de la touchante scène de confidences sur la plage au petit matin. Reste que Plante peine à approfondir ses thèmes (individualisme, isolement, marginalité, etc.), ainsi qu'à bien cerner les motivations de sa protagoniste. Celle-ci est incarnée avec naturel par la nageuse Katerine Savard, qui partage une belle complicité avec sa consoeur Ariane Mainville, elle aussi comédienne non professionnelle.

Synopsis

(sortie en salle le 18 septembre 2020)
Année
2020Genre
Drame sportifDurée
107 min.Origine
CanadaInformation
Classification

Genre
Drame sportif
Année
2020
Durée
107 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Montage
Pays
Canada
Québec
Distribution
Maison 4:3
Interprètes
Production
Images














