É.-U. 2020. Comédie de Miguel Arteta avec Tiffany Haddish, Rose Byrne, Salma Hayek. Menacées de faillite, deux entrepreneures d'Atlanta cèdent la moitié de leur modeste fabrique de produits de beauté à l'odieuse patronne d'une entreprise concurrente. Comédie archiprévisible et vulgaire sur le pouvoir des femmes dans le monde des affaires. Récit bourré de clichés et avare de bons gags. Réalisation sans invention. Interprètes dynamiques. (sortie en salle: 10 janvier 2020)
Menacées de faillite, deux entrepreneures d'Atlanta cèdent la moitié de leur modeste fabrique de produits de beauté à l'odieuse patronne d'une entreprise concurrente. Comédie archiprévisible et vulgaire sur le pouvoir des femmes dans le monde des affaires. Récit bourré de clichés et avare de bons gags. Réalisation sans invention. Interprètes dynamiques. (sortie en salle: 10 janvier 2020)
Une pincée de guerre des sexes. Des allusions timides à la condition féminine et à la conciliation travail-famille. C'est déjà ça. Mais rien ne flotte dans cet océan de gags vulgaires, de développements peu crédibles et de retournements archiprévisibles. Poussif et futile, l'exercice ne parvient pas non plus à présenter une vision cohérente des femmes dans le monde des affaires ou d'illustrer adéquatement l'importance des liens d'amitié face à l'adversité. On est à mille lieues de l'excellent et toujours pertinent WORKING GIRL de Mike Nichols, dont LIKE A BOSS s'inspire en partie. Du côté de la mise en scène, rien à relever non plus de la part de Miguel Arteta, pourtant réalisateur de quelques essais concluants et bien plus personnels, tels que CEDAR RAPIDS, YOUTH IN REVOLT et BEATRIZ AT DINNER (qui mettait déjà en vedette Salma Hayek). Reste que le dynamisme et la verve de Rose Byrne (JULIET, NAKED) et Tiffany Haddish (THE KITCHEN) parviennent à faire oublier quelque peu les rôles, indignes de leur talent, qui leur sont réservés.
Texte : Charles-Henri Ramond