G.-B. 2020. Drame biographique de Roger Michell avec Jim Broadbent, Helen Mirren, Matthew Goode. En 1961, un sexagénaire ayant volé un tableau de Goya promet aux autorités sa restitution, moyennant la dispense, pour les aînés, de verser à l'État une redevance télévisuelle. Oeuvre ludique et plaisante inspirée d'une histoire vraie. Limites du scénario rapidement atteintes. Valse ménagère filmée avec dextérité et inspiration. Interprétation de première classe. (sortie en salle: 19 août 2022)
En 1961, un sexagénaire ayant volé un tableau de Goya promet aux autorités sa restitution, moyennant la dispense, pour les aînés, de verser à l'État une redevance télévisuelle. Oeuvre ludique et plaisante inspirée d'une histoire vraie. Limites du scénario rapidement atteintes. Valse ménagère filmée avec dextérité et inspiration. Interprétation de première classe. (sortie en salle: 19 août 2022)
L'Angleterre ouvrière et pudibonde des années 1960 transpire par tous les pores de cette oeuvre ludique et plaisante inspirée d'une histoire vraie. THE DUKE marque la dernière incursion de Roger Michell (NOTTING HILL, VENUS, HYDE PARK ON HUDSON) dans le cinéma de fiction, avant son décès prématuré survenu en 2021, à l'âge de 65 ans. Jim Broadbent (ANOTHER YEAR) et Helen Mirren (THE QUEEN) font une fête de leur rencontre à l'écran, dans les rôles d'un mari et d'une épouse aimants, ankylosés par des décennies de drames et de renoncements. Michell filme leur valse ménagère avec dextérité et inspiration, le plus souvent à l'intérieur de la maison d'ouvriers dont sa caméra fureteuse révèle chaque recoin. Les formules connues abondent dans le scénario et les limites du projet sont assez rapidement mises à nu. Le métier qui transparaît dans la mise en scène et l'interprétation forcent quand même l'admiration.
Texte : Martin Bilodeau