Le Bruit des moteurs
Le Bruit des moteurs
L'avis de Mediafilm
Avec un modeste budget, Philippe Grégoire a coproduit, écrit et réalisé cette comédie décalée, testant avec audace les frontières entre rêve et réalité. Le récit, en partie autobiographique, suit un jeune adulte désabusé, dont la liberté ne cesse d’être niée par les figures d’autorité qui l’entourent. Agrémenté d’une bonne dose d’humour noir, le regard mordant que Grégoire pose sur le Québec contemporain s’accompagne d’une réflexion pertinente sur le mal-être identitaire, le désoeuvrement et la notion de territoire. En ressort une oeuvre attachante, aussi profonde que ludique. Cela dit, le plaisir est légèrement atténué par des développements tirés par les cheveux et une finale au goût d’inachevé. Sur le plan de la mise en scène, Grégoire a des idées à revendre. À preuve, ses jeux de répétition, ses cadrages fixes originaux et sa trame sonore élaborée. Robert Naylor (RÉPERTOIRE DES VILLES DISPARUES, MARIA CHAPDELAINE) a beaucoup d'aplomb, face à la mutine et diaphane Tanja Björk. Adéquatement dirigés, les autres interprètes évitent le cabotinage, en dépit de personnages résolument caricaturaux. (Texte rédigé en octobre 2021, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)
Synopsis
Instructeur en armement au collège des Douanes canadiennes, Alexandre sauve la vie de l’une de ses étudiantes, avec qui il était en train de faire l’amour. Parce qu'il refuse les avances de son intimidante directrice, le jeune homme est temporairement renvoyé chez lui, avec mission de réfléchir sur ses comportements sexuels déviants. À Napierville, il retrouve sa mère, propriétaire de la piste d'accélération locale. Sur le site, il fait la connaissance d’Adalbjorg, une pilote islandaise de passage au Québec, à qui il fait découvrir les modestes attraits de la région. Dans les entrefaites, Alexandre reçoit la visite de deux policiers, qui le soupçonnent d'être l'auteur d'une série de croquis à caractère pornographique, qui ont été affichés sur les portes de l'église. (sortie en salle le 25 février 2022)
Année
2020Genre
Comédie dramatiqueDurée
78 min.Origine
CanadaBande-annonce (FR)
Bandes-annonces
Bande-annonce (FR)
Information
Classification
Genre
Comédie dramatique
Année
2020
Durée
78 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Canada
Québec
Distribution
Funfilm Distribution
Interprètes
Production